Elsie, Monogame en série : Résumé
Dans Elsie, Monogame en Série, Elsie vient d’entrer dans la quarantaine. Sa carrière de productrice de télévision est en difficultés alors que l’entreprise pour laquelle elle travaille est sur le point d’être rachetée. En parallèle, sa vie personnelle n’est pas mieux. Elle a en effet décidé de rompre parce que sa dernière relation amoureuse ne la satisfait plus.
Habituée des ruptures, puisque des années auparavant elle a mis en place une technique visant à jeter avant d’être jetée, Elsie organise tout pour que sa compagne prenne la nouvelle en douceur. Le choc est pourtant rude pour Robyn qui quitte leur appartement en emportant tout ce qu’elle possède et en ne laissant qu’une lettre. Une unique lettre qu’Elsie se refuse à lire pour ne pas souffrir.
Redevenue célibataire, Elsie se met rapidement en quête d’une nouvelle petite amie. Elle jette son dévolu sur une femme qui de son côté ne souhaite qu’une relation amicale…
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : Quand la peur de souffrir vous amène à faire souffrir.
Elsie, Monogame en série : Avis Personnel
Elsie, Monogame en Série est un long-métrage canadien qui a pu voir le jour grâce à une importante campagne de crowdfunding sur le site Indiegogo. L’équipe a ainsi pu récolter plus de 30 000 dollars afin d’achever la réalisation. En effet, les deux scénaristes et réalisateurs avaient le script et les acteurs mais il leur manquait les fonds nécessaires pour achever le long-métrage et entre autre payer le matériel.
John Mitchell et Christina Zeidler souhaitaient offrir une comédie romantique lesbienne sur l’amour. Comme il l’est si bien dit dans les documents promotionnels, ici pas de morts ni de coming out ni de personnes essayant de comprendre leur orientation sexuelle. Ici il n’est question que de romance, d’amour et de relation amoureuse.
Parce que justement, l’amour c’est tout le problème d’Elsie, l’héroïne. Elle a souffert, une fois, d’être rejetée quand elle était adolescente. Et elle a décidé qu’elle ne vivrait plus jamais cela. Du coup, elle a passé sa vie de jeune adulte à rompre très régulièrement et à enchaîner les histoires. Jusqu’à ce qu’elle rencontre Robyn, à 0 ans, et qu’elle se pose dans une relation qui semblait lui convenir. Sauf qu’à la première difficulté, elle décide de se séparer de sa compagne. Compagne qui a de grosses difficultés à accepter la nouvelle, on la comprend. S’ensuit la quête d’une nouvelle petite amie pour Elsie avec en toile de fond, une Robyn impossible à oublier.
Il y a beaucoup d’humour dans cette comédie et un côté décalé assumé. Mention spéciale pour les prestations de Robyn qui raconte des histoires en faisant des personnages en cire de bougie. Je ne m’y attendais pas du tout à ce talent. C’est même du jamais vu en ce qui me concerne.
J’ai aimé les errements d’Elsie, j’ai trouvé qu’on sentait l’inspiration des films des années 1990-2000 avec ces anti-héros bourrés de défauts. Elle n’est pas parfaite, loin de là et c’est ce qui fait tout son charme !
Une comédie sympathique avec des héroïnes qui n’ont pas 20 ans et cela fait du bien. Un film un peu plus mâture que ce qu’on a l’habitude de voir quand on parle de romance lesbienne. A découvrir.
Elsie, Monogame en série : Critiques Presse et Récompenses
Sélection Officielle au Festival Outfest de Los Angeles.
Sélection Officielle au BFI Flare Londres.
Sélection Officielle au Frameline San Francisco.
Sélection Officielle au Festival Inside Out de Toronto.
Sélection Officielle au Festival du Film du Marais.
Voilà qui donne envie. Mon film lesbien préféré : La Belle saison avec Cécile de France. Un bijou de finesse, de sensibilité et de sensualité que je recommande vite à toutes celles qui n’ont pas eu la chance de le voir encore.