Son Of A Preacher Man de Dusty Springfield

Extrait de l'Album : Dusty in Memphis

Date de Sortie : 1969

Paroles : John Hurley, Ronnie Wilkins

Musique : John Hurley, Ronnie Wilkins

Nationalité : Anglaise

Genre : Soul

Durée : 2 : 26 minutes

Titre Original : Son Of A Preacher Man

Son Of A Preacher Man : Avis Personnel

Dusty Springfield, de son vrai nom Mary Isabel Catherine Bernadette O’Brien, est une chanteuse britannique née le 16 Avril 1939.  Dusty fait partie d’une famille amatrice de musique et religieuse, son père va la bercer avec des grands classiques américains. Dans les années cinquante, elle intègre un premier groupe, un trio, les Lana Sisters, puis, au début des années soixante, elle quitte ce trio pour rejoindre son frère au sein du groupe The Springfields qui connaîtra son succès mais Dusty décide de quitter le groupe en 1963 pour se lancer dans une carrière solo.

Dusty va rencontrer un succès immédiat grâce à sa voix sensuelle et son look très glamour ainsi que sa coupe blonde platine qui ne passera pas inaperçue. À la fin des années soixante, Dusty décide de signer dans le label Atlantic, où elle va créer l’album le plus abouti de sa carrière, Dusty In Memphis, mais les ventes ne sont pas au rendez-vous. Dusty part alors s’installer en Californie ce qui marquera un tournant dans sa carrière car elle va sombrer dans la drogue, l’alcool mais malgré cette passade difficile elle sort un nouvel album, It Begins Again, qui lui permettra de retrouver une sérénité pour dévoiler son homosexualité et sa relation avec la chanteuse canadienne, Carole Pope.

En 1994, la chanson de la semaine, « Son Of A Pearcher Man », est choisie pour être la bande originale de Pulp Fiction mais la même année Dusty Springfield apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein, elle décédera le 2 Mars 1998. Plus récemment on peut entendre « You Don’t To Say You Love Me » dans le film Good Morning England. Je vais finir cette présentation sur une phrase d’Elton John qui résume très bien cette grande dame de la Soul américaine : «Je pense que c’est la plus grande chanteuse blanche de tous les temps ».

Paroles

Billy-Ray was a Preacher’s son,
And when his daddy would visit he’d come along,
When they gathered round and started talking,
Cousin Billy would take me walking,
Through the back yard we’d go walking,
Then he’d look into my eyes,
Lord knows to my surprise :

The only one who could ever reach me,
Was the son of a preacher man,
The only boy who could ever teach me,
Was the son of a preacher man,
Yes he was, he was, oh yes he was.

Being good isn’t always easy,
No matter how hard I tried,
When he started sweet talking to me,
He’d come tell me everything is alright,
He’d kiss and tell me everything is alright,
Can I get away again tonight ?

The only one who could ever reach me,
Was the son of a preacher man,
The only boy who could ever teach me,
Was the son of a preacher man,
Yes he was, he was, oh yes he was.

How well I remember,
The look that was in his eyes,
Stealing kisses from me on the sly,
Taking time to make time,
Telling me that he’s all mine,
Learning from each other’s knowing,
Looking to see how much we’d grown.
The only one who could ever reach me,
Was the son of a preacher man,
The only boy who could ever teach me,
Was the son of a preacher man,
Yes he was, he was, oh yes he was.

Traduction Française

Billy-Ray était le fils d’un curé
Et quand son père nous visitait il l’accompagnait
Quand ils se rassemblaient et se mettaient à parler,
Le cousin Billy m’emmenait promener
On partait par l’arrière cour
Alors il me regardait dans les yeux,
Dieu sait comme j’étais surprise.

Le seul qui ait jamais pu m’atteindre,
C’était le fils d’un curé
Le seul garçon qui ait pu m’enseigner,
C’était le fils d’un curé
Oh oui, oh oui, c’était lui

Ce n’était pas toujours facile d’être bonne,
Et pourtant j’essayais de toutes mes forces
Quand il a commencé à me dire des mots doux,
Il venait me dire que tout allait bien
Il m’embrassait et me disait tout va bien,
Est-ce que je pouvais encore m’échapper cette nuit ?

Le seul qui ait jamais pu m’atteindre,
C’était le fils d’un curé
Le seul garçon qui ait pu m’enseigner,
C’était le fils d’un curé
Oh oui, oh oui, c’était lui
Je me souviens tellement bien
Du regard qu’il y avait dans les yeux
Il me volait des baisers furtivement
Il prenait le temps de me consacrer du temps
Il me disait qu’il était tout à moi
On s’apprenait des choses l’un à l’autre
On regardait combien on avait grandi.
Le seul qui ait jamais pu m’atteindre,
C’était le fils d’un curé
Le seul garçon qui ait pu m’enseigner,
C’était le fils d’un curé
Oh oui, oh oui, c’était lui

A propos de Caroline Pintupie

Elle a contribué à la grande aventure Univers-L avant de quitter l'équipe pour de nouvelles aventures.

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