Homosexualités & Suicide - Etudes, Témoignages & Analyse : Quatrième de Couverture
Le suicide est l’une des deux premières causes de mortalité chez les jeunes de 15 à 34 ans. Les jeunes homo/bi-sexuels, ont 4 à 7 fois plus de risque de faire une tentative de suicide que les jeunes hétérosexuels. Pour les jeunes filles homo-bi/sexuelles, ce risque est accru de 40 %.
Pathologie mentale, problèmes existentiels ? Ou sujet tabou ? Toute question de sexualité relève-t-elle vraiment de la sphère du privé ?
Eric Verdier et Jean-Marie Firdion se sont penchés sur ce phénomène inquiétant, ont interrogé les travaux scientifiques ; ils ont rencontré des témoins sur le terrain. Leur réponse est claire : l’homophobie, spécialement présente chez les jeunes, a des effets destructeurs pour tous ceux qui perçoivent leur attirance sexuelle comme « différente », mais aussi pour ceux qui se trouvent stigmatisés à tort.
Homosexualités & Suicide - Etudes, Témoignages & Analyse : Avis Personnel
Une étude complète basée sur des statistiques réelles et des documents sérieux. Les auteurs se penchent sur le mal être des jeunes homosexuels et ça fait mal. Ils donnent des pistes de réflexions et des idées pour écouter, soutenir et rassurer les adolescents. Ils abordent ouvertement la dépression, le suicide et l’homophobie.
Le sous-titre du livre est “les jeunes face à l’homophobie” et il est extrêmement question de cela. L’homophobie des adolescents, des lycéens, des familles. Un sujet que je trouve particulièrement intéressant est également traité. L’absence de représentation homosexuelle positive permettant au jeune de se construire. Les auteurs expliquent que la société ne présente pas vraiment de modèles gays alors qu’elle propose de nombreux styles différents d’hétéro. Une problématique encore présente aujourd’hui même si elle tend à diminuer comme le prouve ce site.
Homosexualités & Suicide - Etudes, Témoignages & Analyse : Extraits
« Confronté à cette prise de conscience, dans un monde qui perçoit son inclination comme une déviance ou une maladie, le jeune est fortement ébranlé. La plupart du temps, « la découverte de son orientation homosexuelle chez un jeune […] est d’abord une souffrance. Une souffrance dont il cherche d’abord à se débarrasser résolument. C’est le déni. […] Puis s’affirme le besoin de la reconnaissance familiale pour effacer la honte ressentie. […] Il veut être aimé « quand même », « malgré ça ». » (Pages 45 – 46)
« Concernant la différence entre filles et garçons, Savin-Willians et Herdt évoquent d’une part le fait que tout le processus se retrouve chez les filles avec un temps de décalage de plusieurs années, en l’expliquant par un rapport différent à l’érotisation de la relation. D’une part les filles peuvent avoir des relations avec contact corporel et tendre entre elles sans rejet social manifeste, et du même coup sans prise de conscience réelle de l’attirance homosexuelle. Mais elles peuvent également jouir d’un plus vaste échantillon de comportements, certains étant assignés comme masculins, en étant parfois même valorisées par leur entourage. » (Page 76)