Dans mes Veines de Damien Marie et Sébastien Goethals

Dans mes Veines de Damien Marie et Sébastien Goethals

Titre Français : Dans mes Veines

Titre Original : Dans mes Veines

Auteur : Damien Marie & Sébastien Goethals

Date de Sortie : 02 Février 2011

Nationalité : Française

Genre : Bandes Dessinées & Comics

Nombre de Pages : 48 pages

Éditeur : Bamboo Edition

ISBN : 978-2-8189-0046-8

Dans mes Veines : Quatrième de Couverture

Je m’appelle Barbara, Barbie pour mes anciens collègues. J’ai été flic et je pensais n’avoir conservé de cette période que mon surnom, mais le cadavre de Jill me renvoie à mon passé.

Jill Savil était un top model, elle a défilé sur tout ce que la planète compte de podiums, Jill est aussi mon ex et n’est pas morte devant mon frigo par hasard.

Je dois avoir des dizaines de gars derrière les barreaux qui rêvent de se venger, mais aucun d’assez burné pour monter un gâteau dont l’ingrédient principal vaut des millions.

Dans mes Veines : Avis Personnel

L’éditeur propose un très intéressant texte d’accroche que je vous mets intégralement ci-dessous.

« Barbie était flic. Et parce qu’elle avait rencontré et entamé une relation amoureuse avec Jill, un mannequin très en vue, elle s’était trouvée propulsée dans les tabloïds et les cercles VIP, où la drogue circule en toute impunité. C’est ainsi que Barbie était devenue un agent infiltré. Mais la nuit avait fini par l’avaler et la rendre totalement dépendante, inefficace, jusqu’à ce que Jill l’abandonne.
Deux ans plus tard, son passé revient la piéger. Barbie découvre Jill étendue morte devant son frigo. Pourquoi ? Qui était vraiment Jill ? Tout en fuyant la police, avec une chambre d’hôtel pour seule piste, Barbie va devoir démêler le sac de nœuds de son passé pour comprendre et déjouer les manipulations qui se trament autour d’elle. »

Autant vous dire tout de suite qu’à la lecture de ce paragraphe je me suis tout de suite dit « Fantastique ! Une histoire policière avec des lesbiennes ! » Et je ne me suis pas trompée, c’est exactement ça. Le scénario est très bien construit est habille. Dès les premières pages on comprend que Barbie a des ennuis. Et de graves ennuis. Un cadavre ! Et pas n’importe quel cadavre, celui de son ex, une top model. Autant dire qu’à partir de là, j’ai tout simplement dévoré la bande dessinée pour connaître le fin mot de l’histoire. Pas de bol, je me suis retrouvée face à une impasse puisque l’histoire, très bien écrite et rondement menée est en deux tomes. Il a intérêt à sortir bientôt ce deuxième tome d’ailleurs.

Les personnages sont loin d’être caricaturaux. Barbara est une flic qui se prend des cuites, puis se drogue, abuse des avantages de sa fonction et monte des machinations pour piéger des méchants certes mais quand même en mentant. Jill reste une énigme dont on rêve d’en apprendre plus. Elle traîne son mal-être de podium en podium et vit défoncée en permanence.

La question de l’homosexualité de Barbie est réglée dès la cinquième page, en une seule case. C’est simple, clair, net et précis. « Je sais ce que vous vous dites. Jill est une fille. Moi aussi. C’est comme ça. » On ne va pas polémiquer là-dessus. C’est une évidence et rien ne la remettra en cause. J’adore cette prise de position.

Bref, comme vous l’avez compris c’est Barbara qui raconte l’histoire et tout passe par son regard. On alterne entre le présent et des bribes de son passé qui nous permettent de mieux la connaître. J’avoue ce n’est pas seulement l’histoire qui m’a séduite mais aussi le coup de crayon sûr et efficace ainsi que la couleur. Elle n’est pas agressive pour les yeux, je dirais même qu’elle est assez douce et pourtant, il y a cette dominance de rouge que vous retrouvez sur la première page qui montre qu’on est bien dans un thriller et qui, grâce à l’utilisation bien trouvée du noir, arrive à donner une impression de claustrophobie.

D’ailleurs, à propos de la couverture confectionnée sur mesure, Sébastien Goethals explique «  Je cherchais à produire une image qui évoque autant la mode que le polar. Cette illustration est dépouillée, comme le sont souvent les photos de mode. Mais une image trop glamour aurait été hors sujet. Dans mes veines reste aussi l’histoire d’une passion. J’ai travaillé le graphisme pour évoquer une prise de vue rapide au téléobjectif, comme un cliché volé de paparazzi. J’ai choisi également de jouer sur une ambiguïté : « qui embrasse qui ? » La lumière très contrastée laisse planer le doute sur le sexe d’un des personnages. La présence du pistolet masque un peu plus sa féminité. Pour la position, j’ai également cherché le mouvement de la photo le Baiser de l’hôtel de ville de Robert Doisneau, mais avec deux femmes pour protagonistes. L’aspect dépouillé, voire radical sur les premières esquisses donnait un sentiment de vide. Une fois peinte, l’image s’est adoucie. J’aime cette couverture, j’espère qu’elle se remarquera. »

Je l’ai remarquée et j’espère que vous aussi.

Dans mes Veines : Extraits

Dans mes veines - Damien Marie & Sébastien Goethals

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

Répondre