Les Poupées Russes

Le retour de Xavier et d'Isabelle

Année de Production : 2004

Date de Sortie : 15 Juin 2005

Réalisation : Cédric Klapisch

Scénario : Cédric Klapisch

Avec : Romain Duris (Xavier), Audrey Tautou (Martine), Cécile de France (Isabelle), Kelly Reilly (Wendy), Kevin Bishop (William), Aïssa Maïga (Kassia), Olivier Saladin (Gérard), Zinedine Soualem (M. Boubaker), Evguenya Obraztsova (Natacha), Irene Montala (Neus), Gary Love (Edward), Lucy Gordon (Celia Shelton)

Nationalité : Française

Genre : Comédie

Durée : 2h 05min.

Titre Original : Les Poupées Russes

Les Poupées Russes : Résumé

Dans Les Poupées Russes, Xavier a 30 ans. Il a enfin réalisé son rêve d’enfant en devenant écrivain mais le succès n’est pas au rendez-vous. Il a des problèmes financiers et cumule les petits boulots, à la fois comme nègre et comme scénariste de feuilletons d’amour.

Depuis son retour d’Espagne, il refuse de s’engager avec une femme. Il enchaîne les liaisons amoureuses avec désinvolture et collectionne les conquêtes. Martine, son ancienne petite amie est une mère célibataire qui travaille à sauver le monde. Isabelle est toujours lesbienne et est devenue journaliste financière pour une chaîne de télévision. Wendy quant à elle, est devenue l’une des meilleures scénaristes anglaises.

Harcelé par son grand-père qui veut à tout prix rencontrer sa fiancée, Xavier commence à s’interroger sur le « Grand Amour ». Il fait le point sur ses liaisons, anciennes et récentes et finit par se demander ce qu’il recherche chez une femme.

Dans Les Poupées Russes, Xavier a 30 ans. Il a enfin réalisé son rêve d'enfant en devenant écrivain mais le succès n'est pas au rendez-vous. Il a des problèmes financiers et cumule les petits boulots, à la fois comme nègre et comme scénariste de feuilletons d'amour. Depuis son retour d'Espagne, il refuse de s'engager avec une femme. Il enchaîne les liaisons amoureuses avec désinvolture et collectionne les conquêtes. Martine, son ancienne petite amie est une mère célibataire qui travaille à sauver le monde. Isabelle est toujours lesbienne et est devenue journaliste financière pour une chaîne de télévision. Wendy quant à…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Isabelle est de retour en couple.

Note des lectrices : Soyez la première !
70

La suite de l’Auberge Espagnole, enfin. Longtemps attendue et désirée, elle a été accueillie de manière mitigée. D’un côté, les partisans, de l’autre, les détracteurs. Tout commençait pourtant bien, un début enlevé et amusant, mais une deuxième partie qui s’essouffle et devient pensante. La réunion des anciens apparaît comme un passage obligatoire sur un film qui au final s’éloigne extrêmement de l’Auberge Espagnole.

Aujourd’hui, Xavier, Martine, Isabelle, William et les autres ont grandi, ils sont adultes. Ils travaillent et l’amour est au centre de leurs préoccupations. Les Poupées Russes , le titre du film reprend cette idée des boîtes de plus en plus petites contenues dans une grande et l’applique ici aux relations amoureuses. Le sujet de ce long métrage est l’Amour avec un Grand A. Comment le trouver, comment le reconnaître, comment le conserver.

Isabelle, toujours incarnée par Cecile de France est fantastique. Toujours aussi séduisante, aussi intelligente et libérée. Elle adore son emploi et elle est tout simplement hilarante lorsque Xavier la fait passer pour sa fiancée et la présente à son grand-père. Un grand moment.

Même si à mon avis, cette suite n’est pas à la hauteur du premier volet, Les Poupées Russes reste un excellent film. Ne boudez pas votre plaisir.

Les Poupées Russes : Critiques Presse et Récompenses

« Tout sonne incroyablement juste dans ce film tant il est traversé par un voile de mélancolie subtil (…) Donc suite très réussie d’un film de potes ? Oui, assurément, mais qui ne rime pas avec lourd opportunisme et qui ne cherche pas à cligner ostensiblement à l’oeil du spectateur. L’ambition de Klapisch est plus noble, celle de faire du cinéma fédérateur et universel qui donne envie de danser la grande farandole de la vie. » Romain Le Vern (aVoir-aLire.com)

« Le film, léger, dynamique et plein de fantaisie, fragmenté et ludique, constitue un divertissement estival emballant. » Richard Gianorio (France Soir)

« Après l’ode à l’amitié de L’Auberge Espagnole, c’est à une réflexion sur l’amour que se livre cette fois Cédric Klapisch, avec une fantaisie et une délicatesse qui touchent à nos songes les plus secrets, nos espérances les plus intimes, nos doutes et nos souvenirs les plus inavouables. Parfois le miracle dure douze secondes, le temps que deux mains se rapprochent (…). Parfois ça dure des minutes longues comme des édens improbables. » Sandra Benedetti (Ciné Live)

« Au fil d’un scénario puzzle, tous les acteurs sont mis en lumière par une mise en scène constamment inspirée, des dialogues affûtés, un humour exquis. Conteur de talent, Klapisch se joue des clichés et cisèle, au coeur de cette savoureuse chronique générationnelle inscrite dans l’air du temps, un petit bijou de Comédie romantique. » Julien Barcilon (Télé 7 Jours)

« Cédric Klapisch a donné à cette Comédie amoureuse un ton un peu plus grave, un rythme un peu plus mélancolique, une âme presque slave. Du coup, il s’en dégage une émotion permanente, due au bonheur de revoir des personnages qui nous sont toujours proches et d’assister à l’épanouissement d’un grand cinéaste. » Patrick Fabre (Studio Magazine)

« L’émotion est au rendez-vous, la bande originale aussi, et l’on se dit que Klapisch n’est jamais aussi bon que quand il parle de ce qui le touche. Coup de coeur au duo formé par Romain Duris et Kelly Reilly. » Mathilde Lorit (Rolling Stone)

« Cédric Klapisch ose surprendre le public qui avait si plaisamment ri à L’Auberge Espagnole. (…) Cette énergie dispersante donne aussi son étonnant dynamisme au film. » Fabien Baumann (Positif)

« Mariolle et inspiré, sur l’assez juste milieu du boulevard et du marivaudage, entre Scapin et Watteau, Les Poupées Russes est un bon divertissement printanier, agréablement pipeau et décousu. Flanchant dans sa deuxième moitié, le film offre pour l’essentiel, spécialement son début, un meilleur du cinéma bonne franquette. Meilleur filmage (quoi que pense l’élite de ce genre filmosociologique facile), bon esprit, et meilleur acteur. » Bayon (Libération)

« Le rire nous tient, même si le questionnement de ces “adulescents” sur l’amour et le couple est parfois lesté de gravité. Plus complices que jamais, auteur et Comédiens déploient un beau savoir-faire. » Christine Haas (Paris Match)

« Le ton est toujours à la rigolade mais il est n’est pas rare que celle-ci se double d’une certaine mélancolie. De Londres à St-Pétersbourg, il dessine une carte du tendre moderne où, en dépit de quelques clichés, les espoirs et les doutes des trentenaires d’aujourd’hui se reflètent avec justesse. » X.L. (TéléCinéObs)

« Il y a là, souvent, beaucoup d’invention, pas mal de malice, de l’humour et une tendance plaisante au coq-à-l’âne, il y a surtout une grande liberté de manière et de ton. Cette liberté a son prix, que le film paie par sa longueur excessive, la plupart des scènes seraient plus fortes, plus drôles, plus vives si plus courtes, l’ensemble aurait pu sans doute être amélioré grandement par un montage plus serré, moins complaisant. » Pascal Mérigeau (Le Nouvel Observateur)

« Et Klapisch de raconter cette histoire avec la légèreté qu’on lui connaît, jouant avec les temps de récit comme avec les poupées russes qu’on imbrique les unes dans les autres. Emporté par ses péripéties, il ne sait plus s’arrêter et le film fait parfois du surplace, mais du plaisir il y en a toujours… » Eric Libiot (L’Express)

« Klapisch retrouve ses thèmes de prédilection : la place de l’individu dans le monde d’aujourd’hui, la recherche de l’amour et le sentiment du temps qui passe. Il excelle ici, surtout, dans le romanesque, avec un accent légèrement mélancolique et beaucoup d’émotion. » Emmanuelle Frois (Le Figaroscope)

« Cédric Klapisch se promène dans cet arc-en-ciel d’atmosphères avec la liberté et l’efficacité que lui donne une mise en scène inventive. Il se fait plaisir à multiplier les trouvailles et les effets, et si ses manies ralentissent parfois inutilement le rythme de son récit, elles apportent toujours du cachet à une Comédie attachante. » (Ouest France)

« Cette romance en forme de farandole est écrite avec une fantaisie allègre, dialoguée et jouée avec une légèreté sans vulgarité. Joli ! » Marie-Noëlle Tranchant (Le Figaro)

« Klapisch ne change pas. Il retrouve l’élan intact de L’Auberge Espagnole, sa meilleure veine, et réussit à faire de ces Poupées Russes mieux qu’une suite, au strict sens commercial : une poursuite. A l’image de Xavier, il donne même l’impression de rejeter le professionnalisme pour le plaisir de rester amateur : sa caméra semble ici se balader et improviser au gré de ses humeurs. D’où le côté bordélique charmant de ce film qui suit son héros, qui lui-même suit son coeur, ses pulsions de dragueur et, parfois, cherche simplement un lit pour dormir. » Frédéric Strauss ( Télérama )

« Malgré quelques longueurs et une accumulation de personnages et de situations, le réalisateur réussit une suite intelligente, plus profonde qu’il n’y paraît. » Yasmine Youssi (Zurban)

« La mise en scène inventive de L’auberge est un peu éventée. On sent même une certaine lassitude. Heureusement, les acteurs sont toujours aussi épatants. » François-Guillaume Lorrain (Le Point)

« Dans ce joyeux foutoir, tout est savamment pensé. Mais comme un film choral qui n’aurait pas fini de grandir, Les Poupées Russes pêche parfois par excès. Trop de revirements de situations, trop de bla-bla et surtout, trop de personnages pour que tous puissent vraiment exister. Difficile dans ces conditions pour Cécile de France et Audrey Tautou de dépasser le stade de la sympathique apparition. » Hugo de Saint Phalle (MCinéma.com)

« Il sera difficile de faire le coup du “film de la maturité” avec Les Poupées Russes, souvent nunuche dans son propos. (…) Toto, 30 ans, rien que du malheur. Ca colle assez avec un film foncièrement plaisant, mais qui laisse entrevoir un péril vieux dans les horizons du cinéma de Klapisch. » Alex Masson (Brazil)

« Autant dire qu’on n’a toujours pas quitté l’univers de la post-adolescence, dans l’éternité bénie de laquelle Cédric Klapisch, sous couvert de vraisemblance sociologique, trouve l’essentiel des quelques vieux ressorts typologiques, psychologiques et dramatiques qui caractérisent son film. (…) La scène finale constituera l’apothéose attendue de cette Comédie euro-sentimentale, dont il est loisible de refuser, sous ses oripeaux de modernité, le modèle rassis qu’elle propose de l’union. » Jacques Mandelbaum (Le Monde)

« C’est en tout cas le gentil feuilleton de l’été. (…) Plus inventif dans la mise en scène, toujours aussi générationnel. Cette génération vue par Klapisch est-elle passionnante ? A vous de voir. » Elisabeth Quin (Elle)

« (…) si le jeu haut de gamme ou la direction ne sont pas à remettre en cause, l’esthétique est vraiment le point faible. Les choix artistiques sont très discutables et in fine parasitent une histoire déjà un peu… un peu… gentille. » Iris Steensma (Score)

« Trois ans après le carton de L’Auberge Espagnole, Klapisch donne une suite aux aventures sentimentales de Xavier, tout aussi convenue et encore plus roublarde. (…) Tout un art de l’emboîtement, qui nécessite bien une indéniable habileté, mais dont la vacuité donne le vertige. » Jean-Marc Lalanne (Les Inrockuptibles)

« L’art de Klapisch, on le connaît, c’est celui d’un Soderbergh hexagonal : art qui roule n’amassant nulle mousse, roublardement heureux de son vide. Sympa. Et pourtant il vous abandonne avec sur les bras une question non dénuée de force : ai-je une vie ? » Emmanuel Burdeau (Cahiers du Cinéma)

Les Poupées Russes : Extraits

XAVIER  : Trente ans. Qu’on le veuille ou non, on fait le bilan. Si je vois ma vie, là, en rapide, c’est pas forcément marquant. Qu’est-ce qui me reste ? J’ai été fou amoureux d’une fille, de Martine. Non, non, non, non, non, c’est pas ça. Y a aussi que j’étais fou amoureux d’une autre, après. De Neus. Bon OK. Ce que je retiens, c’est que je suis en vrac déjà dans l’histoire, là. Ca, c’est parce que je suis en vrac, moi aussi. Bon je vais faire un peu de rangement. Après tout, écrire c’est ça. Rapide, je vais pas raconter les choses dans l’ordre parce qu’en fait, dans l’ordre, sinon c’est le bordel. Donc ça c’est moi. Y a un mois j’étais en Russie pour un mariage. Ca, c’est tout les gens que j’ai connus il y a longtemps. Alors oui, bon, déjà. En fait, il y a cinq ans, je suis parti vivre à Barcelone. J’ai fini mes études d’économie là-bas. Voilà, en tout cas c’est là que j’ai connu tous ceux là. J’ai partagé un appartement avec eux pendant un an. On s’était un peu perdu de vue depuis quelques années et on s’est tous retrouvés ici, à Saint Petersbourg parce que William, lui-là, se marie demain avec une russe, Natacha, elle. Et donc, dans quelques secondes, il va y avoir un événement phénoménal dans ma vie. Quelque chose de vraiment fondamental. Mais pour que je puisse expliquer pourquoi ce truc est fondamental pour moi, le mieux c’est de revenir à il y a un an.

ISABELLE  : T’es amoureux ?
XAVIER  : Il s’est passé un truc avec elle en tout cas.
ISABELLE  : Faudrait que tu me la présentes, j’aime bien les filles noires en général.
CAROLINE  : Mais toi de toute façon en ce moment c’est tout ce qui a une chatte.
ISABELLE  : Ben non, pourquoi tu dis ça ?
CAROLINE  : Allez, tu sais très bien. Tu mattes toutes les meufs qui traînent. Moi en ce moment tu me zappes. Je suis là, j’suis pas là, c’est pareil.
ISABELLE  : Mais arrête.
CAROLINE  : Mais arrête quoi ?
XAVIER  : Heu, je suis emmerdé de vous demander ça, là, mais je suis un peu dans la merde en ce moment. En fait, y a Thomas qui s’est fait larguer par sa copine. Et je dois lui rendre son appart. Il débarque demain avec toutes ses affaires. Est-ce que je peux venir, heu, habiter chez vous ?
ISABELLE  : Ouais. Y a aucun problème Xavier.
CAROLINE  : Ah bon !
ISABELLE  : Quoi !
CAROLINE  : Ben il débarque chez nous, comme ça et tu me demandes même pas mon avis ?
ISABELLE  : Non. Tu me fais chier Caro en ce moment. T’arrêtes pas de me prendre la tête. Je te rappelle que chez nous c’est chez moi c’est mon appart. Et si j’ai envie d’inviter mon pote je vais pas te demander ton avis.
XAVIER  : Attends… en même temps… si c’est pas le moment.
CAROLINE  : Bon allez.
ISABELLE  : Caro !
XAVIER  : Attends, je suis emmerdé là, j’espère que…
ISABELLE  : Non, mais c’est très bien, c’est très très bien comme ça. Bon, c’est cool, tu viens quand ?

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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