Quand Léa Rime avec Alexia d’Alie Quinzel

Quand Léa Rime avec Alexia - Alie Quinzel

Titre Français : Quand Léa rime avec Alexia

Titre Original : Quand Léa rime avec Alexia

Auteur : Alie Quinzel

Date de Sortie : 25 Juillet 2015

Nationalité : Française

Nombre de Pages : 202 pages

Éditeur : Autoédition

ISBN : 978-1515225690

Je n'aurais jamais cru pouvoir m'attacher autant à une femme après une rencontre au cours d'une réunion pour phobiques. Déjà, parce que mes peurs me font détester les contacts avec les inconnus. Mais aussi parce que je suis déjà en couple... Avec un homme.  Un homme qui me malmène autant physiquement que psychologiquement et qui ne me laisse jamais m'éloigner de lui.  Pourtant, Alexia, sous ses airs de femme effrontée, espiègle et charmeuse n'hésitera pas une seule seconde à venir à ma rencontre. Ceci est mon histoire.

L'avis d'Univers-L

Histoire
Style
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Du potentiel mais un style à perfectionner

Note des lectrices : 3.47 ( 3 votes)
55

Quand Léa rime avec Alexia : Quatrième de Couverture

Je n’aurais jamais cru pouvoir m’attacher autant à une femme après une rencontre au cours d’une réunion pour phobiques. Déjà, parce que mes peurs me font détester les contacts avec les inconnus. Mais aussi parce que je suis déjà en couple… Avec un homme. 

Un homme qui me malmène autant physiquement que psychologiquement et qui ne me laisse jamais m’éloigner de lui. 

Pourtant, Alexia, sous ses airs de femme effrontée, espiègle et charmeuse n’hésitera pas une seule seconde à venir à ma rencontre. 

Ceci est mon histoire.

Quand Léa rime avec Alexia : Avis Personnel

Quand Léa rime avec Alexia est le premier roman lesbien d’Alie Quinzel qu’elle a autoédité. Il n’est pas évident pour moi de donner un avis sur celui-ci parce que j’ai conscience de tout le travail fourni et des attentes de l’auteure au niveau des critiques et des retours. Cependant impossible de donner un avis dithyrambique, ce serait mentir.

Ce roman lesbien souffre des écueils de l’auto-édition. Il y a encore de nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire même si on sent qu’au début du livre, l’auteure a fait un véritable effort de relecture. Mais la plus grosse difficulté pour moi réside dans le choix des temps. Alie Quinzel hésite du débute à la fin entre le passé et le présent et du coup les temps se mélangent d’un chapitre à l’autre ce qui est très perturbant et fait vraiment amateur.

Pour autant, il faut le reconnaître, j’ai trouvé intéressante et bien décrite la notion de phobie des personnages principaux. Même si Alexia est un poil trop parfaite pour être réelle, les doutes et les peurs de Léa sont très touchants. Le choix de la première personne renforce le sentiment de sympathie de la lectrice pour cette héroïne hors du commun. Sa relation amoureuse avec Samuel est très symptomatique des personnes qui n’ont pas confiance en elles et qui souffrent d’être avec une personne abusive.

Par contre il faut reconnaître que certains passages sont très stéréotypés, limite vus et revus. Je pense notamment aux moments où Léa prend conscience de l’existence de l’homosexualité féminine. Le couple lesbien dans le magasin qu’elle suit par curiosité, la meilleure amie qui est bisexuelle et qui a eu une relation homo qui la pousse à tester les femmes… Ces passages auraient mérité un poil plus de réalisme, je pense. Là, on a l’impression d’être dans une énième comédie romantique téléphonée.

Un roman lesbien qui a un très bon potentiel et qui aurait mérité un vrai retravail avant publication qui l’aurait rendu bien meilleur. Dommage. Peut-être pour le prochain !

Quand Léa rime avec Alexia : Extraits

« J’étais là, en train de me triturer les doigts, sans oser lever les yeux de mes mains que je gardais cachées sous la table.

– Donc aujourd’hui, nous sommes quatorze. Ce n’est pas si mal pour débuter l’année !

Plusieurs personnes se contentèrent de confirmer les dires de la présidente à coup de multiples hochements de tête alors que d’autres n’émirent que de légers marmonnements satisfaits.

– En plus de ça, nous avons également Léa qui vient tout juste d’arriver. Léa, peux-tu te présenter ?

Je levais les yeux vers la présidente qui venait de me nommer, habillée de son immense sourire qui se voulait accueillant et encourageant, alors que l’unique fait d’entendre mon prénom m’avait déclenché une crise d’angoisse me prenant au ventre.

La main de Samuel qui devinait mon malaise vint se poser sur moi et c’est avec un regard plein de désespoir que je me tournai vers lui en espérant le voir intervenir.

– Tu dis rien, me dit-il en chuchotant. Tu préfères que je parle à ta place ?

Samuel et moi sommes en couple depuis cinq ans à présent. Malgré mon agoraphobie cumulée à ma phobie sociale, il n’avait pas du tout hésité à me prendre sous son aile et à accepter cette relation qui est pleine de contraintes et de difficultés.

Alors que dans tous les couples, on n’y voit un homme, une femme et des enfants, il n’y a point de ces derniers entre nous.

Pour éduquer des enfants, il faut pouvoir les amener à l’école, chez le médecin ou encore à des goûters d’anniversaires. Des évènements de la vie quotidienne que je ne suis pas prête à faire. Du moins, « pas encore », comme aime si bien le dire Samuel… Il dit qu’il croit en moi et bien plus que je ne crois en moi-même. »

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

Répondre