Un Orage d’Été – Losing Chase

Un Orage d’Été – Losing Chase : Résumé

Dans Un Orage d’Été, Elizabeth Cole, une jeune femme diplômée en création littéraire, arrive dans une petite ville côtière pour s’occuper de Chase Phillips. Chase est une femme de la classe moyenne mariée à Richard. C’est ce dernier qui a embauché Elizabeth pour seconder sa femme.

Chase a en effet quelques problèmes psychiatriques. Dépressive et stressée, elle ne parvient plus à s’occuper de ses deux fils. Elle passe son temps à fumer, à dormir et à tenir des propos incohérents.

Elizabeth est tout d’abord très mal accueillie par Chase qui s’avère caustique et agressive. Puis rapidement les deux femmes apprennent à se connaître et se rapprochent. Chase retrouve le goût de vivre grâce à la présence d’Elizabeth et réalise rapidement qu’elle est amoureuse de celle-ci.

Un Orage d’Été – Losing Chase : Avis Personnel

Losing Chase est un superbe téléfilm. Juste, audacieux, réaliste, profondément bouleversant et humain, il est magnifiquement interprété par Helen Mirren et Kyra Sedgwick. Réalisé par Kevin Bacon, le mari de Kyra, il traite d’un sujet que peu de personnes osent aborder.

Chase a fait une dépression importante liée au stress. Elle a été hospitalisée, a suivi un traitement et est aujourd’hui de retour dans sa famille. Bien décidé à veiller sur elle et à l’aider, son mari engage Elizabeth, une belle jeune femme pour assister sa femme dans tous les gestes de la vie quotidienne. Elizabeth fait la cuisine, le ménage, s’occupe des deux garçons.

Lorsqu’elle fait la rencontre d’Elizabeth, Chase « joue » les folles et s’avère agressive et blessante avec la jeune femme. Mais Elizabeth fait face et révèle une force insoupçonnée. Pourtant peu à peu, elle montre toute l’étendue de ses blessures et de ses faiblesses. En apprenant à la connaître, Chase est séduite par la vitalité et l’insouciance d’Elizabeth. Elle retrouve le goût de vivre et réalise qu’elle est amoureuse.

Il y a de magnifiques passages. Tel celui où Chase s’empare des homards vivants, fait semblant de les écouter et les relâche dans la mer. Ou celui où elles font voler des cerfs-volants. Ou celui où Elizabeth plante des tomates sous la pluie.

Sorti en 1996 sur les télévisions américaines, ce téléfilm a eu un tel succès qu’il eut droit à une sortie en salles. Il a été nommé aux Golden Globes et a participé à différents festivals en 1997 dont ceux de Toronto et de Sundance. Une très belle histoire à découvrir. Vous ne serez pas déçus.

Un Orage d’Été – Losing Chase : Critiques Presse et Récompenses

Présentation Officielle au Festival du Film de Toronto en 1997.
Présentation Officielle au Festival du Film de Sundance en 1997.

Nommé aux American Cinema Editors en 1997.
Vainqueur d’un Cable ACE Award en 1997 dans la Catégorie Meilleur Scénario.
Nommé aux Cable ACE Awards en 1997 dans la Catégorie Meilleure Actrice pour Helen Mirrren.
Nommé aux GLAAD Media Awards en 1997 dans la Catégorie Meilleur Téléfilm.
Vainqueur d’un Golden Globe en 1997 dans la Catégorie Meilleure Actrice de Téléfilm pour Helen Mirren.
Nommé aux Golden Globes en 1997 dans la Catégorie Meilleur Téléfilm.
Nommé aux Golden Globes en 1997 dans la Catégorie Meilleur Acteur de Téléfilm pour Beau Bridges.

Un Orage d’Été – Losing Chase : Extraits

BARMAN  : Un autre verre ?
ELIZABETH  : Non, merci.
BARMAN  : Vous allez bien ? Pas que ce soit mes affaires.
ELIZABETH  : Oh. […]
BARMAN  : Pour qui travaillez-vous ?
ELIZABETH  : Richard Phillips.
BARMAN  : Comment va Chase ?
ELIZABETH  : Chase ?
BARMAN  : La femme de Richard.
ELIZABETH  : Oh. Je ne sais pas. Je suis là en fait.
BARMAN  : Elle me manque vraiment.

ELIZABETH  : Je peux te demander ce qui s’est passé ?
JASON  : Je vais te dire.
ELIZABETH  : Non. C’est bon. Si Richard ne veut pas que je sache, il n’a pas à me le dire.

ELIZABETH  : Alors comment vas-tu ?
LITTLE RICHARD  : Je vais bien. J’espère juste qu’on pourra être une famille normale pour une fois.
ELIZABETH  : Je pense que ta mère se sent beaucoup mieux. Tu ne crois pas qu’elle va mieux ?
LITTLE RICHARD  : Je pense que si mais elle n’est toujours pas normale. Elle ne sera jamais normale.
ELIZABETH  : Quelle a été la dernière fois où tu as eu le sentiment d’être normal ?
LITTLE RICHARD  : Je ne sais pas. Peut-être jamais.

LITTLE RICHARD  : Elizabeth ! Elizabeth !
ELIZABETH  : Qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Est-ce que ça va ? (À Chase puis aux garçons) Est-ce que quelqu’un peut me dire ce qui s’est passé ?
LITTLE RICHARD  : Elle est devenue folle à nouveau !

ELIZABETH  : Qu’est-ce qui s’est passé ?
CHASE  : J’ai cru que tu étais morte. J’ai cru que tu t’étais noyée. Tu n’as pas à me tenir à main comme si j’étais une gosse ! Je ne suis pas un des enfants !
ELIZABETH  : Je suis désolée.

CHASE  : Elizabeth, ne soit pas aveugle. Ne vois-tu pas ce qui se passe ?
ELIZABETH  : Non ! Quoi ! (Chase s’arrête et l’embrasse puis elle se recule) Je ne peux pas.
CHASE  : Je sais… Je suis désolée.
ELIZABETH  : Ne… Ne dis pas que tu es désolée.