Bloody Mallory : Résumé
Dans Bloody Mallory, le jour de son mariage Mallory, découvre avec horreur qu’elle a épousé un horrible démon. Celui-ci étant décidé à la sacrifier, elle se défend et sauve sa vie en le tuant à coups de hache. Transformée à jamais après cet épisode, Mallory décide de consacrer sa vie à lutter contre les démons et les forces du mal.
Plusieurs années après le meurtre de son mari, Mallory est aujourd’hui à la tête d’un commando d’élite spécialisé dans la lutte anti-paranormal. Elle collabore avec Vena Cava, une drag-queen spécialiste des explosifs et Talking Tina, une jeune fille muette et télépathe.
Après avoir sauvé des nonnes de terribles goules dans un couvent, Mallory est chargée par ses supérieurs de retrouver le Pape qui vient d’être enlevé. Bien que le Vatican n’apprécie pas du tout les méthodes de la jeune femme, il est forcé de reconnaître qu’elle est la seule à pouvoir retrouver le Saint Père avant que la presse ne s’empare de l’affaire.
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : Un navet à éviter.
Bloody Mallory : Avis Personnel
Un film nul et affligeant. Quand les Français décident de se mettre au fantastique et de jouer avec l’humour et le second degré, ils sont à des années-lumière d’égaler les Américains et les Anglais. Il n’y a rien à sauver et pourtant, je n’avais pas d’a priori au début.
Malgré l’absence de budget et la difficulté de tourner un film de démons en France, les vampires, goules et autres sont plutôt bien réalisés. Le maquillage est pas mal et le tout rend bien. Seulement quelques beaux monstres à combattre ne compensent pas l’absence de scénario, des dialogues convenus et un film qui semble sans cesse hésiter entre sérieux et second degré.
À mi-chemin entre Bioman pour la réalisation, Resident Evil pour les démons et Buffy contre les Vampires pour le scénario, il faut bien avouer qu’à aucun moment, Bloody Mallory n’atteint l’un des trois.
Quelques mots sur Vena Cava, la Drag-Queen du groupe, stéréotypée à l’extrême. Il n’existe pas personnage plus prévisible ! Le cliché par excellence. La tenue, la coiffure, les ongles longs qu’elle se plaint de casser, la voix. Tout ! Une seule petite chose sort de l’ordinaire, elle a un rouge à lèvres explosif et des chaussures compensées mitraillettes.
Un long-métrage décevant, prévisible et grotesque. Dommage. Certaines idées auraient pu être intéressantes si elles avaient été exploitées efficacement. Passez votre chemin sans regret !
Bloody Mallory : Critiques Presse et Récompenses
« Présenté comme le premier film de monstres français, Bloody Mallory est justement tout le contraire d’un film prétentieux. Il déconne allégrement pour le plus grand plaisir des zygomatiques et parodie à fond en lançant de nombreux clins d’oeil horrifiques. Il fallait oser ! » Romain Le Vern (Cinélibre)
« Même si l’on peut parier qu’avec ce Buffy à la française, Julien Magnat va se prendre les pieux de la critique en plein coeur. Or, ce n’est pas à elle que ce film est adressé, mais à tous les cinéphages qui ont voué, par le passé, un culte au Rocky Horror Picture Show ou au Masque du démon. Eux reconnaîtront en Mallory (épatante Olivia Bonamy) une grande héroïne de cinéma. » Patrick Fabre (Studio Magazine)
« (…) au final en découle une sympathique série B drôle et musclée, qu’il est bien évidemment recommandé de prendre au second degré. » Frédérique Delion (L’Ecran Fantastique)
« Le tout manque profondément de conviction. » François Forestier (TéléCinéObs)
« C’est le scénario qui cafouille, falot au premier degré comme aux suivants. » Louis Guichard (Télérama)
« Bâtir un cinéma français de genre façon série B est une excellente idée. Mais l’abondance d’emprunts scénaristiques évidents, la pauvreté de l’inspiration et la médiocrité de la mise en scène renvoient ce film au rayon des films ni faits, ni à faire. » Stéphane Brisset (Zurban)
« Maladroit sans être touchant, ridicule sans être marrant, parfois prétentieux, la plupart du temps ennuyeux, Bloody Mallory ne sert finalement qu’à constater une évidence que nos compatriotes ne semblent pas avoir assimilée (du moins pas encore) : faire un film d’horreur ne s’improvise pas. » Arnaud Bordas (Mad Movies)
« Il y a néanmoins quelques scènes vraiment réussies, mais elles sont rares et souvent anéanties par une voix off redondante et inutile. Dommage, car ce qui aurait pu être un spectacle fun devient un court métrage trop long et épuisant. » Jean-Christophe Derrien (MCinéma.com)
« On aurait aimé prendre la défense de cet objet foutraque aux allures de creuset fauché (…), mais l’apprenti réalisateur foire à peu près tout ce qu’il tente. Vannes Carambar, bastons mollassonnes, Comédiens en roue libre : ce qui aurait dû ressembler à un divertissement, même light, devient vite un chemin de croix pour le spectateur, atterré par un tel manque d’humour et d’imagination. » Yann Gonzalez (Chronic’art.com)
« (…) une série B devenue Z par la très lourde grâce d’une multiplication d’effets plus ou moins réussis, et surtout d’un scénario à côté duquel ceux de la série Buffy passeraient pour du Anne Rice… » Christophe Carrière (Première)
« Malgré le choix d’un genre à la fois terrifiant et malicieux, Bloody Mallory ne trouve jamais la hauteur de ton qui conviendrait à l’impertinence attendue. » Emmanuel Cirodde (Ciné Live)
Bloody Mallory : Extraits
MALLORY : Enfant, je n’ai jamais cru aux contes de fées. J’avais tort. Parfois les contes de fées peuvent devenir réels pour le meilleur ou pour le pire. Il était une fois la jeune femme insouciante que je ne suis plus. Par une nuit de pleine lune, de lune de miel. La nuit où les forces des ténèbres entrèrent dans ma vie pour ne plus jamais la quitter. La nuit qui fit de moi ce que je suis aujourd’hui : leur pire ennemi !
VENA CAVA : Ah ! Je me suis encore cassé un ongle !
MALLORY : Je n’avais aucun sentiment particulier pour Durand mais on ne refuse pas à un homme qui meurt ses dernières volontés.