Cercle Intime – The Monkey’s Mask : Résumé
Dans Cercle Intime (The Monkey’s Mask en version originale) Jill Fitzpatrick est une jeune lesbienne d’une trentaine d’années. Détective privée et adepte de sensations fortes, elle accepte d’enquêter sur la disparition d’une étudiante, Mickey.
Le corps de la jeune fille est rapidement retrouvé. Mickey a été étranglée et enterrée. Les parents de la victime, accablés par la douleur et la tristesse, ne font pas confiance à la police. Ils supplient Jill de retrouver le meurtrier de leur fille.
Au cours de son enquête, Jill est amenée à questionner Diana, la professeur de poésie de Mickey. Elle tombe vite sous le charme de celle-ci.
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : Pas mal mais sans plus.
Cercle Intime – The Monkey’s Mask : Avis Personnel
Un film qui se veut policier mais dont l’enquête est peu intéressante. Pas d’originalité de ce côté-là, le scénario est mince et prévisible. L’intrigue est passablement bâclée et se termine de manière abrupte.
Par contre, d’un autre côté, il y a cette représentation très positive de l’homosexualité féminine. Jill est un personnage fort, indépendant, volontaire, crédible et magistralement interprété par Susie Porter. Une butch comme on en voit peu au cinéma. Kelly McGillis, quant à elle, est excellente en femme fatale de la haute bourgeoisie.
Un long-métrage avant tout centré sur le lesbianisme, la passion et la sensualité. Une succession de scènes érotiques homosexuelles, agrémentées de poésie récitée par une voix off tout le long du film.
Une œuvre originale comme on souhaiterait en voir plus. Dommage pour l’aspect thriller quelque peu raté. Un seul véritable regret, la représentation très négative de la bisexualité et son amalgame inutile et néfaste avec la sexualité compulsive. En effet, Diana jouée par Kelly McGillis, est une manipulatrice et une profiteuse. Et elle est clairement bisexuelle. Encore une représentation négative comme dans de nombreux films tels SexCrimes, Basic Instinct.
Cercle Intime est au final, un film noir érotique lesbien.
Cercle Intime – The Monkey’s Mask : Critiques Presse et Récompenses
« (…) à force de vouloir ménager intrigue policière, poésie glauque et frotti-frotta léchouillants dans une narration faussement alambiquée, la réalisatrice, (…), rate tout. » Jean-Yves Katelan (Première)
« Que devient Kelly McGillis (…) ? A cette question que personne ne se posait plus, ce petit polar australien apporte une réponse (…). L’autre atout de ce film noir tient à la féminisation délibérée et ambiguë du genre. (…) A part cela, ce deuxième long métrage de Samantha Lang (…) n’est pas exempt de défauts : voix off souvent redondante, réalisation à la lisière du tape-à-l’oeil (…) » Louis Guichard (Télérama)
« (…) une fois qu’on s’est rincé l’oeil, on aimerait passer à quelque chose de plus stimulant pour les méninges. Ça n’est pas au programme. » Vincent Ostria (L’Humanité)
« Un thriller au féminin, vénéneux et sexué, filmé sans ambages et mis en scène avec une élégance un peu apprêtée mais loin d’être désagréable. » Xavier Leherpeur (Ciné Live)
« (…) la réalisatrice australienne se perd dans l’univers qu’elle crée et ne sait plus très bien où situer son intrigue (…). On se contentera donc de la bonne prestation des deux Comédiennes (…) » Thomas Baurez (Studio Magazine)
« Cercle intime déçoit comme peut décevoir un film qui reculerait devant ses propres audaces : le traitement de l’amour saphique fleure bon les clichés, les poèmes sonnent creux et l’intrigue se révèle prévisible. » Christelle Laffin (Le Nouvel Observateur)
« La mise en scène, très transparente, se fait poussive aux moments-clés (…). Le montage, jouant d’un effroyable mélange binaire entre scènes réelles et images vidéo, achève rapidement de saccager la dimension doucement onirique du récit. » Vincent Malausa (Urbuz.com)
« (…) on ne s’écarte jamais d’un premier degré bien lourd, et l’image, assez laide, évoque un film de l’Est à petit budget. » Marie Marvier (L’Express)
Cercle Intime – The Monkey’s Mask : Extraits
MICKEY : L’amour est une torture. L’amour me torture. Est-ce que l’amour vous torture ? Si c’est le cas, pourquoi aimez-vous ?
JILL : Aujourd’hui, je devrais travailler. Je devrais aller poser des questions au Carmen’s Report. Aujourd’hui, je ne travaille pas. Je vois Diana.
DIANA : Tous tes mots magnifiques courent dans l’eau comme des poissons magnifiques embrassent mes lèvres. J’ai vu ton joli et saint visage. Tu es mon magnifique secret.
JILL : J’aime celui-là.
DIANA : Tu dois être à ta période prémenstruelle.