Haute Tension

Une lesbienne qui ne s'assume pas devient une terrible tueuse psychopathe

Année de Production : 2002

Date de Sortie : 18 Juin 2003

Réalisation : Alexandre Aja

Scénario : Alexandre Aja, Grégory Levasseur

Avec : Cécile de France (Marie), Maïwenn Le Besco (Alex), Philippe Nahon (le tueur), Frank Khalfoun (Jimmy), Andreï Finti (Père d’Alex), Oana Pellea (Mère d’Alex)

Nationalité : Française

Genre : Horreur

Durée : 1h 35min.

Titre Original : Haute Tension

Haute Tension : Résumé

Dans Haute Tension, Marie est une jeune femme d’une vingtaine d’années qui accompagne sa meilleure amie, Alex, chez ses parents. Toutes les deux étudiantes, elles ont décidé de réviser leurs examens dans la ferme parentale isolée de tous, en plein milieu de la campagne.

Soudain, au milieu de la nuit, alors que toute la maisonnée est endormie, un tueur fou entre et tue tout le monde. Il kidnappe Alex mais ignorant la présence de Marie, il la laisse en vie. Seule personne à pouvoir venir en aide à son amie, Marie essaie de ne pas dévoiler sa présence tout en tentant de sauver Alex.

Dans Haute Tension, Marie est une jeune femme d'une vingtaine d’années qui accompagne sa meilleure amie, Alex, chez ses parents. Toutes les deux étudiantes, elles ont décidé de réviser leurs examens dans la ferme parentale isolée de tous, en plein milieu de la campagne. Soudain, au milieu de la nuit, alors que toute la maisonnée est endormie, un tueur fou entre et tue tout le monde. Il kidnappe Alex mais ignorant la présence de Marie, il la laisse en vie. Seule personne à pouvoir venir en aide à son amie, Marie essaie de ne pas dévoiler sa présence tout en…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Film d'horreur avec Cecile de France.

Note des lectrices : Soyez la première !
34

Un film d’horreur fort simple où l’hémoglobine coule à flot. Le scénario est mince, l’intrigue creuse et la violence et la brutalité sont à leur paroxysme. Haute Tension se veut un hommage français aux films d’horreur américains tels que Massacre à la tronçonneuse. Et le début s’inscrit tout à fait dans ce principe jusqu’aux dix dernières minutes.

Parce que finalement, ce long-métrage est profondément homophobe. Quand Marie observe à la dérobée son amie, Alex, prendre une douche. Quand elle se masturbe ensuite. Quand le tueur apparaît. Quand elle déclare qu’elle ne laissera jamais personne se mettre entre elles.

L’homosexualité de Marie n’est jamais révélée, elle apparaît en filigrane lorsque la jeune femme demande à Alex pourquoi elle l’a laissée seule, lorsqu’elles se disputent en voiture et lorsqu’Alex demande à Marie quand elle couchera avec quelqu’un. On comprend tout de suite que Marie aime Alex. C’est ce qui nous fait espérer un dénouement heureux à cette folle fuite pour échapper au tueur.

Alors comment réagir au dénouement ? C’est Marie la terrible tueuse qui a assassiné toute la famille d’Alex uniquement pour pouvoir être avec elle, uniquement parce qu’elle est devenue folle, uniquement parce qu’elle est amoureuse de sa meilleure amie et qu’elle n’a jamais eu le courage de le lui avouer.

Un long-métrage violent, brutal et gore qui fait la part belle à l’hémoglobine. Où l’héroïne se transforme en tueuse meurtrière lesbienne psychopathe parce qu’elle a trop longtemps refoulé son désir homosexuel !

Le cinéma français nous avait habitués à mieux et j’étais persuadée que ce cliché de la lesbienne criminelle psychopathe n’avait plus court dans les productions actuelles. Je m’étais bien trompée. À vous de juger.

Haute Tension : Critiques Presse et Récompenses

« Quant à Cécile de France, elle est absolument remarquable. Son personnage, d’une ambiguïté totale (morale, sexuelle…), est un bel écho à un film lui-même bancal et incertain. » Romain Le Vern (Objectif Cinéma)

« Haute Tension, le deuxième opus d’Alexandre Aja, qui, après Furia nous prouve que barbaque éclatée et province française peuvent faire bon ménage. » Bertrand Rougier (Mad Movies)

« On pense régulièrement à la terreur viscérale et réalistes des classiques des années 70 (Maniac ou Massacre à la tronçonneuse) qu’Aja double d’une mise en scène soignée et moderne. » Mathieu Carratier (Première)

« Pari en grande partie gagné avec ce film cruel et très saignant, véritable hommage à un genre qui n’a jamais vraiment réussi aux cinéastes français. » Jean-Luc Brunet (MCinéma.com)

« Haute Tension se veut en effet un hommage vibrant à Maniac (William Lustig, 1980) et autres classiques de la boucherie cinéma. C’est bien foutu, excellemment mixé (son et bande originale au-dessus du lot), jusqu’à cet improbable rebondissement, dix minutes avant la fin, qui fait passer le film du Grand-Guignol à n’importe quoi. » Christophe Carrière (L’Express)

« Les influences y sont évidentes, entre Les Nerfs à vif et Massacre à la tronçonneuse, l’ambiance est glauque et angoissante avec, en prime, un coupe de théâtre final qui remet les pendules du suspense à une autre heure. Ames sensibles s’abstenir… » Dominique Borde (Le Figaro)

« Marie est partie réviser ses examens dans une maison isolée… Une situation qu’aiment beaucoup les tueurs fous au cinéma. » La preuve. (Aden)

« Faute de trouvailles, et malgré tout le ketchup écoulé, la mayonnaise a du mal à prendre. Toutefois, la réalisation bien ficelée est servie par une interprétation convaincante. En plus, il y a une surprise dans le scénario ! Attention, certaines scènes sont vraiment glauques. » Mathieu Dupont (Zurban)

« Amateurs d’hémoglobine versée par seaux entiers, (…) ce film est pour vous. Les autres resteront aux portes de l’horreur, troublés de surcroît, par un rebondissement qui laisse perplexe. » Pierre Vavasseur (Le Parisien)

« Et l’on repart en arrière, du côté des films gores démodés des années 70. » Frédéric Strauss (Télérama)

« Une intrigue linéaire. Un suspense à deux sous. Des scènes de tuerie grotesques. Bref, du Massacre à la tronçonneuse mal digéré ! » Brigitte Baudin (Le Figaroscope)

« Un film d’horreur made in france ultra-sanglant, qu’un scénario prétentieux tire immanquablement vers le bas. » Marc Toullec (Ciné Live)

Haute Tension : Extraits

MARIE  : Putain, je viens de faire un rêve super bizarre. J’étais dans une forêt, en train de courir pieds nus, j’étais blessée et je crois que quelqu’un me poursuivait. Mais plus je courais plus je sentais qu’il se rapprochait.
ALEX  : C’était qui ce mec, derrière toi ?
MARIE  : C’était pas un mec, je crois que c’était moi. Comme si je me courais après.
ALEX  : Tu peux pas faire des rêves normaux, comme tout le monde ?
MARIE  : Non. De toute façon, j’ai pas envie d’être comme tout le monde.

MARIE  : Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous. Je laisserai plus jamais personne se mettre entre nous.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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