La romance en France – Ce paria aux oeufs d’or

Romance Lesbienne

Mais quelle est donc cette schizophrénie bien française qui frappe la romance ?

Quelle est la place de la romance en France ? En termes de chiffres, la romance est loin d’être anecdotique. Il y a quelques années, le directeur général de Harlequin France, le géant du secteur, annonçait que la France était l’un des plus gros marchés du groupe en dehors des Etats-Unis. Aujourd’hui, pour répondre à une demande croissante, Harlequin a finalement décidé de publier des auteurs francophones et de ne plus se limiter à la traduction des romances anglo-saxonnes. Et en terme de vente, c’est un succès suffisant pour voir HQN, la collection numérique francophone, se développer à vitesse grand V (plus de 60 auteurs chez HQN seulement 2 ans après sa création). D’autre part qui retrouve-t-on régulièrement bien classé dans le top 100 d’Amazon ? Marc Levy et Guillaume Musso… Celui-ci serait d’ailleurs, d’après certaines sources, l’auteur français le plus lu au monde.

Il n’y a pas de doute, la romance en France se vend bien. Jusque-là, rien de vraiment différent des pays anglo-saxons, en particulier des Etats-Unis. Mais voilà, en France, nous avons une particularité bien à nous. Oui, la romance se vend bien, sauf que si l’on écoute les gens dans la rue… Et bien, elle ne s’achète pas par contre. Et oui, c’est étrange. Il est très difficile de trouver quelqu’un qui affirme haut et fort lire de la romance. Et je ne parle même pas de prononcer le mot interdit, l’éditeur qui fait plisser le nez des cultureux et pouffer les journalistes télé : Harlequin. A côté de celui-ci, Voldemort c’est de la rigolade ! Mais même sans parler de cette maison d’édition au passé jonché de patrons sexy et de cowboys ombrageux, les mêmes Marc Levy et Guillaume Musso, qui ont à leur actif plusieurs dizaines de millions de livres vendus, sont presque systématiquement démontés par les critiques.

N’ayons pas peur des mots justement, on peut parler de mépris pour ce genre, qui est considéré par beaucoup comme de la sous-littérature. Etant auteure HQN, et donc Harlequin, j’en ai entendus de petites remarques perfides ou des silences qui en disent aussi long. Entre le simple :

– T’es publiée, mais c’est super ! Qu’est-ce que t’écris ?

– De la romance.

– Oh… Euh, tiens tu peux me passer le sel ? Et sinon, le boulot, ça va ?

Ou le :

– Ah, t’as écrit un thriller, c’est cool, il est publié chez qui ?

– HQN.

– Hein ?

– Harlequin, quoi.

– Ah dommage… Bon, je file j’ai des courses à faire.

Et le plus vicieux :

– Encore une romance ! Mais tu pourrais faire tellement mieux, t’as du talent tu sais.

Et j’en passe ! Donc on en arrive à une drôle de situation, où un auteur de romance va avoir tendance à cacher ce qu’il écrit, et un lecteur de romance à cacher ce qu’il lit. Tout ça pour quoi en fait ? Parce qu’en France, l’art (qui doit-on le rappeler n’a pas de majuscule)… l’art donc reste élitiste. Pas forcément en terme de pouvoir, d’argent ou de classe sociale, mais parce que certaines personnes pensent pouvoir dicter à la masse ce qu’il faut regarder, lire et aimer pour être considéré comme… Je ne suis même pas sûre de trouver le mot juste pour le coup… Comme un amateur éclairé, comme quelqu’un d’intelligent, comme une personne cultivée ? Je ne suis pas certaine du but de la manœuvre, à dire vrai.

En tout cas, l’impression que j’ai pu avoir à de trop nombreuses reprises, c’est qu’en France, contrairement à d’autres pays où j’ai pu vivre, on vous juge constamment. Vous aimez les Xmen : vous êtes une ado retardée, vous jouez à quelques jeux vidéo : vous êtes une geek ado retardée (la situation se dégrade), vous aimez regarder Downton Abbey : en plus vous êtes une nunuche, vous écrivez de la romance : vous voilà carrément la réincarnation de Barbara Cartland (d’ailleurs où est votre pantalon rose bonbon et votre mini chien permanenté ?). A force de me coller des étiquettes, il n’y a même plus de place sur mon passeport.

Bref, vous l’avez compris, cette dichotomie entre ce que les gens aiment, et ce qu’ils pensent qu’ils devraient dire qu’ils aiment pour briller en société me semble vraiment étrange. Mais surtout, le fait que certains se pensent apte à me dicter ce que je devrais écrire, ce que je devrais lire, regarder ou aimer me tape sérieusement sur le système. Alors oui, j’aime lire une bonne petite romance (si elle est lesbienne, ça ne gâche rien) où des gens se rencontrent, tombent amoureux, et puis se bagarrent un peu pour le fun, mais tout ça se finit bien. Et ce n’est pas pour ça, que je suis incapable d’apprécier Camus ou Gauthier (par contre désolée, mais Balzac j’ai un peu mal). Et c’est vrai, je n’ai raté aucun Xmen, mais ça ne m’empêche pas d’aimer Hitchcock, Kubrick ou Clouzot. Et je ne pense pas être la seule au monde dans ce cas. Donc auteurs et amateurs de romance, garder la tête haute ! Il n’y a pas de honte à ça. D’ailleurs, si ça continue, je vais être obligée d’organiser une Romance-Pride !

Alors maintenant, les merveilleux conseils de la Grande Yaka Faukon pour les amateurs de romance :

  • Il n’y a qu’à affirmer bien haut qu’on lit ce qu’on veut et que tatie Bernadette à force de pincer les lèvres, elle va finir par avoir plein de rides.
  • Faut qu’on ne lâche rien, d’ailleurs je caresse l’idée de créer un autocollant de pare-chocs avec comme message : « J’écris de la romance, et si ça te plait pas, je te préviens en plus c’est la romance lesbienne ! »… Mais bon je n’ai pas de voiture pour le moment.

A propos de Sylvie Geroux

Née à Amiens en 1975 et géologue de formation, Sylvie Géroux travaille actuellement à Amsterdam après un séjour londonien de quelques années. Passionnée de lecture, elle commence à écrire à l'adolescence des nouvelles de tous genres, de la romance à la science fiction. C'est finalement chez HQN qu'elle publie son premier roman, Nadya & Elena, la première romance lesbienne de la collection.

8 commentaires

  1. Mince, je ne savais pas que j’étais classée nunuche au prétexte que j’aime Downton Abbey! Cela étant, comme je suis de moins en moins snob, je ne laisse plus traîner mes romances lesbienne à l’eau de rose à la vue de tout le monde. Bah oui elles sont directement téléchargées dans ma tablette… Pourquoi snob me direz-vous (si si j’insiste), c’est qu’elles sont toutes en anglais (parce qu’à l’époque où j’ai commencé à en lire, et bien il n’y avait pas grand chose à lire en français). Avec le temps, j’ai remarqué qu’on s’imagine, parce que c’est en anglais, qu’il s’agit d’une lecture importante, donc sérieuse (genre manuel de maçonnerie de la 13ième dynastie égyptienne alors que c’est simplement, au hasard parce que je l’ai beaucoup aimé, Worth Every Step de K.G. MacGregor).

    Or, qu’y a t-il de plus important que l’amour? Et j’écris ça sans avoir lu un seul Musso ou un seul Lévy.

    Le fait que cela soit calibré ne me gène pas. Au contraire. Si je reprends l’exemple de MacGregor, quasiment toutes ces histoires sont construites de la même façon. Lire un de ces livres, c’est comme se retrouver chez soi, en famille, après un séjour dans le froid. Après tout, ce qui compte, n’est-ce pas ce que nous inventons de nos lectures? Pour moi, un livre, même hyper calibré, aura toujours plus d’impact sur mon imaginaire qu’une série TV ou un film pour ado (et qu’y a t-il de plus calibré qu’une série TV ou un film pour ado?).

    Donc je suis heureuse d’apprendre qu’il y a de la romance lesbienne francophone qui s’expose. Je vais m’y mettre… C’est pas trop chaste j’espère?

    • Ah ah ! Moi, je veux bien tester le manuel de maçonnerie égyptien, je suis sûre que la brique de la 13ème dynastie est un sujet passionnant ! ^_^

      Effectivement, un bon nombre de lectrices ayant le niveau d’anglais adequat se sont tournées vers la “production” anglophone pour des raisons assez évidentes. Non seulement l’offre y était plus étendue, mais on peut même juste dire qu’il y avait une offre là où la francophonie se résumait à un désert saharien.

      Votre réflexion sur l’effet calibré des romances est intéressante. C’est une question qui est souvent abordée comme un reproche par les critiques… Alors que tout compte fait, un bon thriller qui tient la route a bien souvent lui aussi des codes bien rodés. Tout comme, et vous avez tout à fait raison, les série Tv ou les films pour ado.
      Bien entendu, je ne peux que vous encourager à tester la romance francophone ^_^ … Concernant la chasteté… Hum, justement on en cause dans la chronique d’à côté ! hé hé ! Je pense qu’il y a de tout selon les auteures et le contexte. Personnellement, je pense que je deviens moins chaste avec le temps et l’entraînement… et les retours de lectrices (lol). Peut-être que je finirais en auteure lesberotique qui sait ?! 😉
      Merci de votre commentaire, en tout cas, et n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de la romance lesbienne francophone à l’occasion !

  2. Bonjour,

    nouvelle par ici, je me permet de commenter cet article parce que le sujet m’intéresse quelque peu. Certains diraient que « j’écris ». Après faut voir ce qu’on met derrière ça. J’ai publié comme pas mal de monde un truc mal-fagoté en édition numérique juste pour avoir mon nom sur un bouquin et satisfaire cet égo qui me démange. Je n’ai jamais fait plus que ça pour obtenir une place sociale dans le milieu de l’édition. Aujourd’hui j’ai repris mes études, et avec un peu plus de confiance en moi, j’ai enfin osé m’attaquer à ce qui me passionne le plus : d’où viennent les mots ? Bref, apprentie-chercheuse en littérature.

    Je découvre à peine Genette, j’ai une très forte intuition sur laquelle je dors depuis des années et que j’essaye de « conventionner » pour rentrer dans le cadre au moins universitaire, histoire de me faire comprendre des éventuels deux pequins que ça intéresserait de me lire.

    Ca, c’était pour donner un cadre à mon commentaire. Je m’essaye à la structure de la pensée.

    Après l’article en lui-même : une maison d’édition spécialisée dans la romance, lesbienne ou non, et le manque de reconnaissance « artistique » de ses auteur-e-s.

    Honnêtement ma première réaction ça a été : mais quoi ??? Quel rapport ?

    Parce que si on regarde deux seconde l’histoire des maisons d’éditions et du « métier » d’écrivain, ben on tarde pas trop à faire le lien avec le développement d’une consommation de masse, d’ailleurs le mot « consommateur » est utilisé dans l’article.

    Ai-je déjà entendu un dentifrice venir se plaindre du fait qu’il ne soit pas « reconnu » par les consommateurs comme le défenseur acharné de l’Humain contre toutes ces bactéries responsables des maux les plus terribles d’une bouche mal entretenue ?

    Parce que pour moi, c’est ce que sont ces romans. Je ne juge pas « nauséabond » ces romances, mais ce sont des produits. Le contrat signé, les partenaires du contrat acceptent ces termes.

    Venir réclamer un statut artistique, c’est faire peu de cas de ceux qui, ayant consciemment refusé ce contrat, se cassent un peu l’âme à faire autre chose.

    Encore une fois, me but de ce commentaire n’est pas de dire « à bas la mauvaise littérature !!! », mais sérieusement, passer un article à se demander pourquoi un dentifrice est un produit de grande consommation que tout le monde utilise en s’en foutant un peu, ça me semble être un peu perdre son temps.

    Répondre également me direz-vous, oui, j’admets. Bah si je pouvais juste attirer l’attention sur le fait que l’émotion est devenu un produit de consommation comme un autre, ben c’est déjà ça. OU d’occuper un dimanche de plus.

    Après, c’est pas la fin du monde, c’est comme ça.

    Bref, je m’en retourne à mon Genette, faudrait que je dépasse la page 12.

    • Je proteste vivement, le mot “consommateur” n’apparait pas dans l’article ! Ou alors c’est mes yeux comme dirait Michel Blanc… ^_^

      Cela dit je chipote, je le reconnais, je parle bien de marché et de vente, on n’en est donc pas loin. Pour le coup, c’est la première fois que ce je fais est comparé à du dentifrice. C’est intéressant, et c’est toujours mieux que du papier toilette.

      Tous les avis sont les bienvenus, et en ce qui me concerne, le votre est exactement le reflet de ce que j’essaye d’exprimer en fait. L’espèce de gradation qui est faite entre art, Art et ÂÂrt… Effectivement un roman publié est finalement un produit qui sera consommé (ça y est, je l’ai dit !), mais tout comme une toile ou une photo qui sera vendue dans une galerie ou un pièce de théâtre dont la vente des billets paieront les acteurs et les auteurs avec un peu de chance. Dans ce sens, toutes ces formes d’art sont donc du dentifrice.

      Pour moi, écrire un livre qu’il soit une romance, un thriller ou un essai philosophique sur la couleur de la neige par temps d’orage, reste une création artisitique dans le sens littérale du mot, c’est à dire la création d’objet ou de mise en scène destinée à produire un état de sensibilité particulière chez l’homme (en gros la définition du Larousse, mais je ne vous apprends rien, puisque vous êtes chercheuse en littérature). Et vous avez donc raison, l’émotion est devenue un produit de consommation, parce que presque tout se vend et s’achète, y compris les vecteurs de cette émotion. C’est effectivement un constat qu’on peut trouver alarmant ou en tout cas dérangeant, mais ça ne concerne pas seulement la romance, loin de là.

      Mais à vrai dire, je ne parle même pas de reconnaissance artistique ici, mais de mépris. Non, mais c’est vrai, au final personne ne tourne en dérision le dentifrice ni son fabricant pour ce qu’ils font. Hors, en tant qu’auteur ou lecteur de romance (lesbienne ou non), c’est bien une forme de dédain que l’on rencontre.

      Bref, merci pour cette perspective intéressante. Je vais regarder mon tube de dentifrice d’un autre oeil maintenant… Et je vous laisse à votre Genette. Google est mon ami, j’ai dû vérifier de quoi vous parliez. Le premier résultat étant une espèce de mammifère, j’étais un peu inquiète, mais j’ai fini par trouver le critique littéraire qui est probablement plus celui auquel vous faisiez allusion.

      Bon dimanche donc,

      SG

  3. Je suis pour l’autocollant 😀

    C’est vrai que tout ça est assez paradoxale. J’ai souvent vu les gens faire les gros yeux en apprenant que j’écrivais de la romance. Mais alors de la romance lesb, ça passe pas du tout.
    Parfois, j’ai même eu cette forme de honte en voyant comment on me regardait.

    Ma cheffe, à une période, me lancer même régulièrement des pics sur mon écriture. Rien que le fait d’écrire, ça l’a surprise et elle s’est beaucoup amusée de cette découverte. Sachant qu’il me reste juste 9 mois à faire là-bas, je ne dis rien et ne parle plus de rien maintenant c’est plus simple, mais c’est saoulant :/

    Et étonnamment, j’écris de la romance lesb et j’adore ça, mais je lis très peu de romance en général. Par contre, j’en achète. J’ai tous les Marc Lévy, mais je n’ai dû en lire que 4 et tous les Musso, mais je n’en ai lu que 2 et en romance lesb, j’ai toute la collection romance de chez Dans l’engrenage et énormément de KTM, mais pareil j’en lis très peu … Je me dis juste qu’un jour, je serais heureuse de les avoir

    • Question lecture, en ce qui me concerne, c’est très périodique. J’ai des périodes thriller, des périodes épouvante/horreur, des périodes polar historique, des périodes SF/fantasy et des périodes romances donc.

      Bah comme tu dis, c’est soulant de se sentir obliger pratiquement de se taire. Je veux dire, ne pas en parler parce qu’on n’en a pas envie, c’est une chose, mais le faire à cause du regard aussi moqueur qu’ignorant des autres, c’est un autre problème.

  4. J’ai adoré ton article Sylvie. Je trouve moi aussi cette question captivante et j’ai totalement conscience des à priori et des retours négatifs que tu as quand tu dis lire de la romance. je me doute qu’en écrire ça doit être encore pire !
    Je trouve toujours surprenant le fait que ce soit si mal vu d’aimer les histoires d’amour. Et la mauvaise pub que subit Harlequin est assez paradoxale quand tu expliques que les Français sont les seconds consommateurs !
    Perso, je suis une fan de romans policiers et de romances lesbiennes. Je peux les lire très vite et par contre passer beaucoup plus de temps sur un essai ou autre. Disons que si l’histoire est bien écrite, dans les deux cas, l’auteure va te tenir en haleine et te donner envie de lire le chapitre suivant même si tu sais qu’il est minuit et que tu bosses le lendemain. Un essai, ça ne me fait pas du tout le même effet…
    J’ai une question, est-ce que tu penses qu’en plus il y a une hiérarchie ? Genre ça passe encore de lire Lévy et Musso mais surtout pas Harlequin ?
    Je me souviens de ma grand-mère me dire qu’elle avait adoré un roman policier et m’avoir dit “Et regarde ce que j’ai vu en le finissant en tout petit. C’est Harlequin. Normalement j’aime pas mais lui il était vraiment bien (c’est la période où ils ont du changer leur logo).” Je trouve ça très parlant. Tu as du bon (et du moins bon) partout mais c’est mieux de dire que ce n’est pas Harlequin tu ne crois pas ?

    • Je pense qu’il y a en effet une hiérarchie Isabelle. La romance est plus ou moins “acceptable” selon d’où elle vient, et de ce côté Harlequin ne fait pas parti du top du classement, c’est clair. Et c’est dommage parce qu’ils ont quand même beaucoup évolué, et il y en a maintenant un peu pour tous les goûts. Après on ne peut pas aimer tous les styles proposés, c’est normal, mais en tout cas niveau travail éditorial, ils sont plutôt sérieux, je trouve. Tout le monde connait Harlequin, et pourtant pour trouver quelqu’un qui te dit sans se démonter qu’il en lit, il faut s’accrocher. En tout cas, moi je précise toujours clairement ce que je fais et qui me publie, et les réactions sont parfois amusantes… ^_^
      Mais même pour les autres, il y a une hiérarchie, cet été même, j’ai entendu un commentaire d’un proche qui lisait un Musso et a cru devoir se défendre : “Non mais, en fait ce n’est pas vraiment de la romance, ce n’est pas comme Levy”… *Soupir* … Je ne trouve pas ça dégradant d’être classifiée “romance”, et même “à l’eau de rose” ne devrait pas être péjoratif. Parfois on a envie d’un peu de douceur, sans prise de tête, où est le mal franchement ? J’adore aussi les histoires bien sanguinolantes de Stephen King et Maxime Chattam, mais parfois j’ai envie de quelque chose de complètement différent.

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