Molly’s Girl

Un film surprenant et décalé traitant du mariage pour tous

Année de Production : 2011

Réalisation : Scott R. Thompson

Scénario : Scott R. Thompson

Avec : Kristina Valada-Viars (Molly), Emily Schweitz (Mercedes), Ellen Dolan (Ginger), Sondra Ward (Mary Beth), Stephanie Brown (Gina), Andre Davis (Darren), Justin Marxen (Jonas), Kiera Morrill (Hayley)

Nationalité : Américaine

Genre : Comédie, Drame

Durée : 2h 05min.

Titre Original : Molly's Girl

Molly’s Girl : Résumé

Molly’s Girl est un film de Scott R. Thompson sorti en 2011.

Molly est une jeune femme étrange au look décalé qui tente de persuader tous ceux qui l’approchent qu’elle est une bonne personne et qu’elle a de nombreux amis. Elle semble malheureusement très seule.

Un jour, alors qu’elle boit un verre dans un bar, elle surprend deux lesbiennes en train de rompre, Mercedes et Gina. Mercedes se retrouvant seule et désespérée, elle se met à noyer son chagrin dans l’alcool. Après avoir discuté avec Molly, toutes les deux se retrouvent au lit. Le lendemain matin Molly est prête à s’engager dans une relation lesbienne alors que Mercedes réalise qu’elle a fait la pire erreur qui soit.

Mercedes tente de mettre de la distance entre Molly et elle jusqu’à ce qu’elle réalise que Molly est la fille d’un homme politique opposé au mariage gay qu’elle pourrait convaincre de changer d’avis, dans le cadre professionnel. Elle passe donc un accord avec Molly et décide de se faire passer pour sa petite amie le temps d’un week-end.

Les conséquences seront lourdes…

Molly's Girl est un film de Scott R. Thompson sorti en 2011. Molly est une jeune femme étrange au look décalé qui tente de persuader tous ceux qui l’approchent qu’elle est une bonne personne et qu’elle a de nombreux amis. Elle semble malheureusement très seule. Un jour, alors qu’elle boit un verre dans un bar, elle surprend deux lesbiennes en train de rompre, Mercedes et Gina. Mercedes se retrouvant seule et désespérée, elle se met à noyer son chagrin dans l’alcool. Après avoir discuté avec Molly, toutes les deux se retrouvent au lit. Le lendemain matin Molly est prête à…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Un film vraiment à voir !

Note des lectrices : 1.3 ( 2 votes)
78

Molly’s Girl est un long-métrage décalé mais d’une justesse rare. Il s’apparente à ces petites pierres qu’on croit d’abord sans intérêt et qui à la fin se révèlent des diamants. Je reconnais que j’ai été surprise les trente premières minutes. Je ne voyais pas trop où cela allait nous mener et je m’interrogeais sur l’intérêt de ce film. Et puis je me suis laissée séduire par le personnage de Molly qui va se révéler petit à petit très différent au contact de sa famille.

Parce que soyons honnêtes, le long-métrage repose en grande partie sur les deux actrices principales. Et même si la « vraie » lesbienne est Mercedes, c’est bien le personnage de Molly qui est au centre de l’histoire comme l’explique si bien le titre. Elle va passer d’une hippie écervelée et mythomane à une femme fière de sa différence et prête à se mettre sa famille à dos pour être elle-même. Belle évolution.

Il y a des passages très drôles. Molly ne connaissant absolument rien au lesbianisme, il est amusant de découvrir que quand elle surprend Mercedes avec de la mousse à raser sur les joues, elle se met en tête que les lesbiennes se rasent. Et puis il y a cette discussion très amusante au restaurant où Mercedes essaye de se débarrasser de Molly en lui expliquant qu’elle n’est pas lesbienne. Que ce n’est pas parce qu’elle a couché avec une lesbienne que maintenant elle est lesbienne. Comme le fait de coucher avec un juif ne vous rend pas juif. Et Molly comprend donc que Mercedes, en plus d’être lesbienne, est juive. Normal. Molly comprend beaucoup de choses de travers.

La découverte de la famille de Molly, bien sous tous rapports nous rappelle combien préserver les apparences peut avoir de l’importance pour certaines personnes, dans certains milieux. La mère de Molly est juste un monstre. J’ai aimé ce retournement de situation à la fin même si j’avoue, je l’avais un peu vu venir.

Par contre ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est cette fin en non happy-end. J’en ai marre de ces films lesbiens qui nous font croire qu’il est facile de faire son coming-out et de cesser d’être l’enfant idéal imaginé par les parents. Cela demande du courage. Et tout le monde n’a pas ce courage. Certains préfèrent rester dans le placard et c’est leur droit. Mais c’est également le droit de chacun d’être celui qu’il veut être.

Au final, Molly’s Girl est un film frais, sensible et drôle, loin des bleuettes habituelles. À découvrir.

Molly’s Girl : Critiques Presse et Récompenses

Prix Iris au Festival du Film de Philadelphia en 20112.
Sélection Officielle au Festival du Film Gay et Lesbien de Caroline du Nord en 2012.
Sélection Officielle au Festival du Film Gay et Lesbien de Southwest en 2012.
Sélection Officielle au Festival du Film Gay et Lesbien de Londres en 2012.

Molly’s Girl : Extraits

MOLLY : Une fois, un écureuil albinos est venu me manger dans la main. Il est venu vers moi parce qu’il avait confiance. On dit que si les animaux ont confiance, c’est que vous êtes une bonne personne. On dirait que je l’ai inventé, mais c’est un vrai dicton. Ma coloc’ à la fac avait un petit copain dont le serpent était très méchant, mais quand il me regardait, c’était comme s’il disait : « Elle est vraiment cool ». Il se contentait de me regarder. Il n’essayait pas de me tuer ou de me sucer le sang… C’est très difficile pour un serpent, de faire confiance à un inconnu. Ils sont très cruels.

MIRANDA : Et d’avoir couché avec une femme ne fait pas de toi une lesbienne. Si tu couches avec un juif, ça ne te rend pas juive.
MOLLY : Tu es une lesbienne juive ?

MIRANDA : Tu avais des amis imaginaires étant petite ?
MOLLY : Trois. Ronald, Janice et LaToya. Mais LaToya a déménagé pour être chiropracteur.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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