Sister My Sister : Résumé
France, début des années 30.
Christine et Léa sont au service de Madame Danzard, une bourgeoise vivant avec sa fille. Séparées de leurs parents très jeunes, elles ont vécu dans un couvent et ont appris le métier de domestique.
Seules dans la grande maison de Madame Danzard, Christine et Léa, isolées de tous, développent une relation particulière, entre obsession, possession et désir…
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : Une autre adaptation de l'histoire des sœurs Papin.
Sister My Sister : Avis Personnel
Sister My Sister est un autre long métrage traitant de la terrible histoire des soeurs Papin. Sorti en 1994 soit 6 ans avant Blessures Assassines, il aborde ce sujet de manière plus sombre et maladive. Il est difficile de ne pas comparer les deux films tant ils sont différents. Au début, vous avez d’ailleurs le sentiment qu’on ne vous raconte pas la même histoire. Pourtant, il s’agit bien de la même.
Traitée de façon différente, l’histoire reste semblable et se termine de manière identique. Pourtant, ici tout est plus noir, plus terrible, plus marquant. L’atmosphère s’avère rapidement étouffante, Madame Danzard est médisante et cruelle, les deux soeurs sont enfermées et prisonnières de cette maison dont elles doivent s’occuper.
Joely Richardson est méconnaissable. Je savais qu’elle avait déjà tourné avant Nip/Tuck. Il n’empêche qu’elle est impressionnante et peu rassurante. Jodhi May, fait également un travail stupéfiant. Sa joie de vivre et son insouciance se lisent dans son regard. Elle a cette fraîcheur et cette spontanéité qui s’oppose à la rigueur et l’exigence du personnage de Christine. Elle est bouleversante en Lea.
Je dois avouer que ce film m’a moins marqué que Blessures Assassines. Peut être parce que je n’ai pas autant apprécié les personnages ou parce que je les ai trouvé trop noirs et sombres. Il n’empêche que ce long métrage fait froid dans le dos et s’avère profondément bouleversant. On a peur.
À noter. La relation entre Christine est Léa est beaucoup plus perverse, pathologique et horrible que dans Blessures Assassines.
Sister My Sister : Critiques Presse et Récompenses
Prix du Public en 1995 au Festival du Film Irish & British de Cherbourg-Octeville.
Deuxième Place au Festival International du Film de Emden en 1995.
Prix Spécial du Jury en 1995 au Festival International de Seattle.
Meilleur Film en 1995 au Festival International du Film Gay et Lesbien de Torino.
Sister My Sister : Extraits
LEA : Je n’arrive pas à le croire. Comment as-tu fais ça ? Comment as-tu convaincu maman d’accepter ?
CHRISTINE : Je lui ai dis que ça ferait plus d’argent pour elle ainsi.
LEA : Tu es si intelligente et si élégante.MME DANZARD : Alors ma chérie, qu’en penses-tu ?
ISABELLE : De quoi maman ?
MME DANZARD : Que veux-tu dire par de quoi maman ? D’elles ? De quoi d’autre ? Tu n’as pas d’opinion à exprimer à leur sujet ? Bien que ton opinion n’ait aucune valeur pour moi.
ISABELLE : Oui, maman je le sais.MME DANZARD : Des sœurs. Et deux pour le prix d’une. […] Elles ne voulaient même pas deux chambres. Juste ce petit coin perdu.