Bridget Jones : L’Age De Raison

La rivale était en réalite lesbienne

Année de Production : 2004

Date de Sortie : 08 Décembre 2004

Réalisation : Beeban Kidron

Scénario : Andrew Davies, Helen Fielding, Richard Curtis, Adam Brooks

Avec : Renée Zellweger (Bridget Jones), Colin Firth (Mark Darcy), Hugh Grant (Daniel Cleaver), Jacinda Barrett (Rebecca), Jim Broadbent (Colin Jones), James Callis (Tom), Shirley Henderson (Jude), Gemma Jones (Pam Jones), Lucy Joyce (Constance)

Nationalité : Britannique

Genre : Comédie

Durée : 1h 40min.

Titre Original : Bridget Jones : The Edge Of Reason

Bridget Jones : L’Age De Raison : Résumé

Bridget Jones a enfin rencontré l’homme de ses rêves. Elle est amoureuse, follement amoureuse et cette passion est réciproque. Elle vit une relation fantastique avec le séduisant avocat spécialiste des Droits de l’Homme, Marc Darcy.

Seulement la gentillesse, l’amour, la douceur et la dévotion dont l’entoure le jeune homme ne parviennent pas à calmer ses angoisses. Bridget a toujours peur. En plus, il y a Rebecca, l’assistante de Marc, cette séduisante, jeune, mince et sublime femme. Et il y a également l’ancien patron et ancien amant de Bridget, Daniel, qui est toujours aussi irrésistible.

Alors que sa carrière de journaliste l’oblige à se rendre aux quatre coins du monde, Bridget est perdue entre les conseils douteux de ses amis et ses sentiments. Elle n’a aucune idée de l’ampleur de la catastrophe qui s’annonce.

Bridget Jones a enfin rencontré l'homme de ses rêves. Elle est amoureuse, follement amoureuse et cette passion est réciproque. Elle vit une relation fantastique avec le séduisant avocat spécialiste des Droits de l'Homme, Marc Darcy. Seulement la gentillesse, l'amour, la douceur et la dévotion dont l'entoure le jeune homme ne parviennent pas à calmer ses angoisses. Bridget a toujours peur. En plus, il y a Rebecca, l'assistante de Marc, cette séduisante, jeune, mince et sublime femme. Et il y a également l'ancien patron et ancien amant de Bridget, Daniel, qui est toujours aussi irrésistible. Alors que sa carrière de journaliste…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Un baiser de rien du tout.

Note des lectrices : Soyez la première !
51

Une suite qui n’est pas à la hauteur du premier volet comme c’est souvent le cas. Bridget Jones refuse toujours de grandir et de mûrir. Ses interrogations constantes et son insécurité chronique finissent par lasser. Bien sûr, de nombreux gags, tout à fait prévisibles, parviennent à nous faire sourire et à nous amuser mais au final, rien d’inoubliable.

Sauf peut-être la fin. Faire de Rebecca la rivale, jeune, jolie, séduisante, magnifique et imbattable était une excellente idée. Mais la transformer en lesbienne au tout dernier moment et lui offrir une déclaration d’amour et un baiser c’était franchement trop. Absolument pas crédible. En plus, ce baiser homosexuel qui a lieu devant le bourgeois bien-pensant et choqué c’est vu, connu et inutile. On le connaît ce visage, ce regard, cette bouche ouverte en signe de surprise extrême.

Était-ce nécessaire ? Absolument pas. Est-ce rassurant d’imaginer Rebecca en lesbienne ? Assurément. Pour que cela soit crédible, il aurait juste fallu qu’elle s’intéresse un peu moins à Marc et un peu plus à Bridget. En plus, il est réellement difficile d’imaginer que Rebecca soit homosexuelle et amoureuse de Bridget. Vraiment difficile.

Malgré quelques scènes réellement amusantes et hilarantes, cette suite ne restera pas dans les annales.

Bridget Jones : L’Age De Raison : Critiques Presse et Récompenses

« Bridget Jones joue toujours dans le haut du classement des Comédies à l’eau de rose sans atteindre les sommets de certaines (Bye bye love, Love actually) mais en trouvant un habile dosage entre auto-dérision et naïveté. (…) Ce deuxième opus ne serait qu’une fantaisie sans lendemain s’il n’était porté de bout en bout par Renée Zellweger. » Vincent Malausa (Chronic’art.com)

« Touchante et grassouillette, donc, l’héroïne à qui toutes les jeunes femmes occidentales sont censées pouvoir s’identifier. (…) Pour le reste, cette Comédie sentimentale suit scrupuleusement les règles du genre (et de l’opus précédent) : histoire très rose piquetée de séquences vraiment drôles. (…) Bref, du cinéma vanille-amandes-chocolat. Vous en prendrez bien une deuxième coupe… » Cécile Mury (Télérama)

« L’affaire est entendue : ce film n’est pas un chef-d’oeuvre et ne révolutionne pas l’art cinématographique, ni même celui de la Comédie. Il n’empêche que l’on y prend, tout au long de son déroulement, un immense plaisir. (…) Du divertissemement immédiat, simple et efficace, avec un peu de chaleur humaine en sus. » Jean-Pierre Lavoignat (Studio Magazine)

« Bridget Jones le retour, c’est du déjà-vu, du réchauffé… On rit parfois, mais on s’en voudrait presque. » Christian Lemonnier (aVoir-aLire.com)

« Rien de nouveau mais on a plaisir à retrouver cette anti-héroïne et sa petite bande d’amis. Idéal pour passer un bon moment sans se prendre la tête. » Françoise Maupin (Le Figaroscope)

« Si le premier film s’empressait de rire et de sourire cruellement de la gaucherie et des espoirs déçus d’une laissée-pour-compte de l’amour, le second ne fait que rajouter des péripéties invraisemblables au destin torturé d’une “miss catastrophe” remise en situation. (…) Le scénario moins pertinent et plus prévisible, semble s’être mis au régime sans sel. » Dominique Borde (Le Figaro)

« Aucune surprise mais quelques bons moments dans ce deuxième volet. (…) Dommage que, comme la première fois, la réalisation manque d’élégance. » Elodie Lepage (TéléCinéObs)

« Cette culotte de cheval, c’est le costume de clown de Renée Zellwegger. Dès qu’elle l’enfile, son potentiel burlesque s’affirme sans nuire à son charme. Pour le reste, mieux vaut oublier ce second épisode qui commence par répéter à l’identique les gags et les situations du premier avant de se perdre dans une douteuse quête de sens. » Patrice Blouin (Les Inrockuptibles)

« Bridget Jones 2, c’est Bridget Jones 1 en moins bien et en déjà vu : bis repetita des gags et des situations. L’ensemble est très honorablement divertissant grâce à l’abattage de Zellwegger, mais sent sérieusement le réchauffé. » Richard Gianorio (France Soir)

« La recette fonctionne toujours, même si elle s’avère répétitive, dans le contexte britannique initial où s’additionnent des quiproquos désormais prévisibles (…) Mais les supporters de cette naïve fille-tourbillon devraient trouver que le contrat est rempli, grâce aux charmes formatés de ses deux soupirants – le ravageur Hugh Grant et son tolérant rival Colin Firth, mais surtout à l’abattage de Renée Zellwegger (…). » Jean-Luc Douin (Le Monde)

« Zellwegger, Firth et Grant sont mignons comme tout, mais on baille quand même devant cette photocopie inoffensive. » V. McKay (Score)

« On parle à propos de ce film de “génération brioche”. Une touche sociologique à retenir. Seul (em-) bon point à décerner ? » Michel Cieutat (Positif)

« L’exposition vautre l’héroïne rougeaude dans une fosse à purin. Métaphore abjecte pour dire que Bridget Jones est une truie, et son film une ordure. » Bruno Bayon (Libération)

« Une farce anglaise qui, pour l’essentiel, ne fait que réchauffer la recette du premier volet, à savoir un mélange de guimauve et de gags corsés. » Gérard Lenne (Télé 7 Jours)

« L’inconsistance du scénario (…) rend inutile cette deuxième mouture. (…) Avec des situations forcées qui ne trouvent ni verve ni saveur dans une mécanique sans ressort. » La Rédaction (Ouest France)

« L’héroïne préférée des célibataires urbaines revient, mais dans une suite qui n’est que le décalque délavé du premier round. En gros, il s’agit de faire repasser les amateurs à la caisse. Tant qu’il y aura des clients… » Philippe Piazzo (Aden)

« Ce deuxième volet est terriblement paresseux, pleurnichard, platement filmé, et d’un rare cynisme. On est clairement là pour se faire du fric ! » Marc Kressmann (MCinéma.com)

«  Hélas ! Le trio qui nous avait séduits a perdu tout son charme. (…) Beeban Kidron (…) illustre avec lourdeur ces nouvelles épreuves d’une Bridget Jones abrutie par l’âge de raison. » Christine Haas (Paris Match)

« Rien n’a changé depuis le premier épisode. C’est d’ailleurs la même construction narrative, les mêmes ficelles et gags qui sont réutilisés. Les midinettes se pâment, les fans restent sur leur faim. Les autres feraient mieux de passer leur chemin. » Yasmine Youssi (Zurban)

« Les meilleurs gags du premier opus sont repris en moins bien (…) Même Hugh Grant est moins salace. C’est dire si tout fout le camp… Pourvu que Bridget ne fasse pas de petits. » Stéphanie Lemoine (Première)

« Les célibattants pleurent leur vaillante égérie, à la voir s’emmêler les pinceaux dans une seconde vie mollassonne, totalement dépourvue de relief. » Christophe Chadefaud (Ciné Live)

« Pleine de graisse, Bridget nous déçoit. » Elisabeth Quin (Elle)

Bridget Jones : L’Age De Raison : Extraits

MARC  : Bridget.
REBECCA  : Bonsoir.
MARC  : Derek, Horatio, Camilla.
BRIDGET  : Horatio ?
MARC  : Oui, Horatio.
CAMILLA  : Oui, Horatio était en train de nous dire qu’il condamnait les gens qui font l’aumône.
BRIDGET  (en riant) : Je suis sûre que vous plaisantiez.
HORATIO  : Absolument pas. Si vous voyez un mendiant dans la rue vous croyez que c’est lui rendre service que de lui donner cinquante pence  ?
BRIDGET  : Ben, on peut penser qu’il a faim.
CAMILLA  : Ne soyez pas si naïve. Non, les gens que vous voyez tous les jours à l’entrée du métro sont là par choix. Point final.
BRIDGET  : Non, c’est faux. Il y en a qui font la manche parce qu’ils ont effectivement de gros problèmes. Et il y en a parmi eux qui ont peut-être perdu leur famille, je ne sais pas, dans le tragique naufrage d’un ferry. Et d’autres qui sont dans une situation réellement désespérée. Franchement, c’est bien le genre de foutaises que peuvent débiter de ventripotents conservateurs des beaux quartiers grands bourgeois crétins et dégarnis.

BRIDGET  : Oh. Je vous avais totalement oubliée… Je… je… je voulais seulement… dire un mot à Marc.
REBECCA  : Il est encore au bureau. Vous ne voulez pas entrer ?
BRIDGET  : Oh non. Non, non, non. C’est inutile. Je vous souhaite du fond du coeur beaucoup de bonheur à tous les deux.
REBECCA  : Vous dites ?
BRIDGET  : Vous et Marc. J’espère sincèrement que vous serez très heureux ensemble et très longtemps.
REBECCA  : Non, non, non, Bridget. Écoutez, vous vous trompez totalement. Je ne suis pas amoureuse de Marc. Comment pourrais-je l’aimer alors que mon coeur bat si fort pour quelqu’un d’autre ?
BRIDGET  : Quelqu’un d’autre ?
REBECCA  : Vous, Bridget.
BRIDGET  : Moi ?!?
REBECCA  : J’ai craqué à la seconde où je vous ai vu apparaître. Un soir, trempée et les cheveux en bataille pleins de feuilles. Ça n’a pas pu vous échapper. J’essaye de le cacher mais à chaque fois que je vous vois, je rayonne de bonheur.
BRIDGET  : Oh oh oh. Je pensais que vous étiez tout sauf sincère.
REBECCA  : Avez-vous jamais vu d’hypocrisie dans mon regard ?
BRIDGET  (après que Rebecca l’ait embrassée) : Je vous remercie. C’était agréable. Tout à fait agréable. Mais je vous avoue que ce sont les hommes en général et Marc Darcy en particulier qui continuent à me plaire.
REBECCA  : Je vois.
BRIDGET  : Si heu… Enfin si un jour je… décide de… disons heu passer dans l’autre camp, hé ben… il n’y aura personne d’autre. Ce sera vous.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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