Ne le Dis à Personne… : Quatrième de Couverture
Imaginez…
Votre femme a été tuée par un serial killer.
Huit ans plus tard, vous recevez un e-mail anonyme.
Vous cliquez : une image…
C’est son visage, au milieu d’une foule, filmé en temps réel.
Impossible, pensez-vous ?
Et si vous lisiez Ne le dis à personne… ?
« Un thriller psychologique implacable. » Lire
« Un régal de polar. » Marianne
Ne le Dis à Personne… : Avis Personnel
Ce roman policier est tout simplement un régal. Passionnant, haletant et surprenant, il offre un suspense savamment dosé comme seul Harlan Coben sait en proposer aujourd’hui. On est séduit du début à la fin et il devient rapidement très difficile de lâcher le livre tant on veut savoir la suite.
Il y a tout. Une histoire d’amour impossible et inoubliable, des personnages ordinaires devant faire face à des situations exceptionnelles et des rebondissements incessants qui tiennent en haleine.
Un médecin qui n’arrive pas à oublier sa femme, assassinée il y a plus de huit années reçoit un jour un mystérieux e-mail. Ce message codé lui donne accès à une Webcam où il se retrouve devant celle qu’il aime et qu’il croyait morte. L’espoir renaît rapidement contrarié par des tueurs à gages et la police. Après un nouveau meurtre, une folle poursuite s’engage avec à la clé, la vie, la liberté et l’amour.
Ce qui nous intéresse dans ce roman, c’est les personnages secondaires et principalement Shauna, la meilleure amie de Beck. Elle est grande, forte et lesbienne. Elle a un fils de cinq ans porté par sa compagne, la soeur du héros. Vous suivez. Mais elle n’en est pas pour autant parfaite ou irréprochable. Elle a fait ses propres erreurs et tente de les assumer. Un magnifique portrait qui banalise l’air de rien les lesbiennes et l’homoparentalité.
Merci Monsieur Coben.
Ne le Dis à Personne… : Extraits
« Shauna a éteint son portable. Je me suis levé pour sortir dans le couloir tandis qu’elle arrivait de la rue. Quand Shauna entre quelque part, c’est toujours en trombe, comme dans une forteresse ennemie. Elle est mannequin grandes tailles, l’une des rares à être connue seulement par son prénom. Shauna. Comme Cher ou Fabio. Elle mesure un mètre quatre-vingt-trois et pèse quatre-vingt-quinze kilos. Inutile de dire qu’elle ne passe pas inaperçue. D’ailleurs, toute la salle d’attente s’est retournée sur son passage.
Shauna n’a pas pris la peine de s’arrêter à la réception, et la réception a eu la sagesse de ne pas l’arrêter. Elle a tiré la porte et m’a salué en disant :
– On va déjeuner. Maintenant.
– Je te l’ai dit. Je vais être débordé.
– Mets ton manteau, il fait froid dehors.
– Je t’assure que ça va. De toute façon, l’anniversaire, c’est demain.
– Allez, c’est d’accord.
J’ai hésité, et elle a compris qu’elle me tenait.
– Viens, Beck, on va rigoler. Comme à la fac. Rappelle-toi nos sorties et toutes les nanas canon qu’on se levait.
– Je n’ai jamais levé de nana canon.
– Bon, d’accord, c’était moi. Va chercher ton manteau.
Sur le chemin de mon bureau, une mère m’a intercepté avec un grand sourire.
– Elle est encore plus belle en vrai, a-t-elle murmuré.
– Eh, ai-je fait.
– Elle et vous, vous êtes…
Elle a esquissé le geste de joindre les deux mains.
Non, elle a déjà quelqu’un, ai-je répondu.
– Ah bon ? Qui ?
– Ma soeur. » (Pages 23-24)