Passion

L'histoire d'une passion amoureuse dévorante

Année de Production : 1964

Date de Sortie : 03 Août 2005

Réalisation : Yasuzo Masumura

Scénario : Kaneto Shindô d’après l’œuvre de Junichirô Tanizaki

Avec : Ayako Wakao (Mitsuko Tokumitsu), Kyoko Kishida (Sonoko Kakiuchi), Yusuke Kawazu (Eijiro Watanuki), Eiji Funakoshi (Kotaro Kakiuchi)

Nationalité : Japonaise

Genre : Drame, Romance

Durée : 1h 31min.

Titre Original : Manji

Passion : Résumé

Dans Passion, Sonoko, une jeune femme issue de la haute bourgeoisie nippone est mariée à Kotaro, un grand avocat d’affaires. Parce qu’elle s’ennuie et qu’elle ne sait comment occuper ses journées, Sonoko s’inscrit un jour à l’université afin de suivre des cours de dessin.

Là, elle peint le portrait de Mitsuko, une femme séduisante et sexy qui suit des cours comme elle. Toutes les deux deviennent amies. Sonoko est séduite par Mitsuko et tombe passionnément amoureuse de la jeune femme.

Bravant la société nippone et son mari, Sonoko continue à voir Mitsuko et à tout sacrifier pour celle-ci. Sonoko est prête à tout pour garder Mitsuko mais découvre rapidement que la jeune femme joue un double jeu. En effet, cette dernière la trompe avec Eijiro, son amant.

À partir de cet instant, Sonoko et Mitsuko sombrent dans un piège sans fond fait de machinations et de manipulations.

Dans Passion, Sonoko, une jeune femme issue de la haute bourgeoisie nippone est mariée à Kotaro, un grand avocat d'affaires. Parce qu'elle s'ennuie et qu'elle ne sait comment occuper ses journées, Sonoko s'inscrit un jour à l'université afin de suivre des cours de dessin. Là, elle peint le portrait de Mitsuko, une femme séduisante et sexy qui suit des cours comme elle. Toutes les deux deviennent amies. Sonoko est séduite par Mitsuko et tombe passionnément amoureuse de la jeune femme. Bravant la société nippone et son mari, Sonoko continue à voir Mitsuko et à tout sacrifier pour celle-ci. Sonoko est…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Sans intérêt. A éviter.

Note des lectrices : Soyez la première !
14

Un film datant de 1964 et sortit il y a un peu moins d’un an sur les écrans français. Yasuzo Masumura, le réalisateur, s’était fait remarqué à la fin des années 50 en exprimant le désir des dépeindre des personnages dynamiques et vivant assumant leur ego et leurs désirs. A l’époque, au Japon, c’était révolutionnaire, osé et terriblement risqué !

Au visionnage, Passion représente toute une époque, toute une culture et tout un passé que l’on découvre ou redécouvre. L’histoire est celle d’une passion dévorante entre une femme mariée et une jeune beauté sensuelle et libre. La première devient possessive, dangereuse et intransigeante alors que la seconde se révèle manipulatrice, perverse et intéressée.

Contrairement aux critiques de presse élogieuses, je dois bien avouer que j’ai eu énormément de mal à regarder ce long métrage jusqu’à la fin. Il m’a tapé sur les nerfs dès le début. A cause de l’actrice principale, peut-être ou de l’histoire ? Un peu des deux sûrement.

On connaissait du côté des gays les « tapettes » et les « folles », Passion prouve que les lesbiennes ou les femmes en général (j’ai du mal à me prononcer) sont des hystériques ! Les deux personnages féminins principaux passent leur temps à se dire qu’elles s’aiment et à se promettre de mourir si jamais elles ne peuvent être ensemble. C’est fatiguant à un point inimaginable.

Tout tourne autour du « je t’aime, moi non plus » et du « si on se suicidait ». Les actrices surjouent tout le long du film et les deux personnages masculins ne sont pas mieux. Je n’ai jamais vu autant de stéréotypes réunis en si peu de temps sur les hommes. C’est à désespérer.

Ce long métrage sur la passion et le sexe, comble de l’horreur, ne montre rien à part une femme drapée dans un drap, deux corps nus enlacés et trois baisers sur la joue. Bien sûr nous étions en 1964 mais est-ce que nous devons réellement tout pardonner ? Je ne pense pas.

Réellement affligeant. Passez votre chemin sans scrupules.

Passion : Critiques Presse et Récompenses

« Œuvre d’un chef, faute d’être un chef-d’œuvre, Passion possède de nombreux atouts qui en font l’un des incontournables de l’été pour le cinéphile avide de curiosités. » Frédéric Mignard (aVoir-aLire.com)

« Passion est un film aussi passionnant que morbide, serti d’une musique envoûtante. » Jean-Baptiste Morain (Les Inrockuptibles)

« Passion conserve une esthétique assez classique mais le cercle vicieux entraîne tous les personnages dans une chute tragique et flamboyante, à l’instar de la passion que la belle inspire à tout le monde. » Laurence Reymond (Fluctuat.net)

« Passion est un film de guerre, la description d’un combat pour la possession de l’autre, quels que soient les moyens employés. Le film transcende les genres et plonge au cœur d’une sexualité forcément fatale puisque délibérément asociale. » Jean-François Rauger (Le Monde)

« Un brillant exercice de manipulation. » Philippe Piazzo (TéléCinéObs)

« Avec une modernité stupéfiante pour un film de 1964, Passion examine la progression d’une histoire d’amour anti-conventionnelle (…) C’est une célébration de la liberté envers et contre tout. » Gérard Delorme (Première)

« (…) à force d’hystérie, Masamura côtoie fréquemment le ridicule. Mais Passion, à l’instar de La Bête aveugle, n’est pas un film qui s’oublie. » Flow State (Score)

Passion : Extraits

SONOKO  : Monsieur, si seulement j’avais eu un brin de talent littéraire, j’aurais fait un genre de roman et je vous l’aurais donné à lire. Mais j’en suis incapable. Ce qui explique ma visite inopinée. Je crains de vous importer. Je ne vous dérange pas ? Voici mon histoire. Après avoir été diplômé, mon mari a ouvert un cabinet d’avocat à Osaka. C’était l’année dernière, en février, je crois. Il devait se sentir gêné d’être toujours aidé financièrement par ma famille. Moi non plus, je ne voulais plus passer mes journées à ne rien faire. Il existe une école des beaux-arts à Tennôji. C’est une banale école privée pour jeunes filles. Je m’y suis inscrite.

MITSUKO  : (en parlant de son portrait peint par Sonoko) S’il faut l’encadrer, autant le corriger un peu. Bien sûr, il est très réussi. Le visage est bien dessiné, mais le corps diffère un peu du mien.
SONOKO  : Comment cela ?
MITSUKO  : Comment dire… ? Ce n’est pas facile à expliquer.
SONOKO  : Alors montre-moi ton corps, que je comprenne.
MITSUKO  : Ca ne me gêne pas, mais. Allons chez toi et je te le montrerai.

SONOKO  : Je te hais. Ton corps est si beau… j’ai envie de te tuer.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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