The Light And Her Shadows

Un couple mixte qui aurait pu exister

Affiche : The Light And Her Shadows

Année de Production : 2009

Réalisation : Andrea Iannetta

Scénario : Andrea Iannetta

Avec : Carly May Borgstrom (Julia), Tanu Shree Biswas (Avantika), Gayatri Chattarjee (Latika)

Nationalité : Indienne

Genre : Court-Métrage, Romance

Durée : 11 minutes

Titre Original : The Light and Her Shadows

The Light And Her Shadows : Résumé

Julia est une peintre américaine installée provisoirement en Inde. Elle travaille sur de nouveaux tableaux dans une maison qui abrite son atelier. Avantika, la nièce de sa logeuse passe régulièrement la voir. Toutes les deux développent alors une relation plus intime d’autant plus que Julia peint Avantika…

Julia est une peintre américaine installée provisoirement en Inde. Elle travaille sur de nouveaux tableaux dans une maison qui abrite son atelier. Avantika, la nièce de sa logeuse passe régulièrement la voir. Toutes les deux développent alors une relation plus intime d’autant plus que Julia peint Avantika…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : Très réussi. A voir.

Note des lectrices : Soyez la première !
78

Ce court-métrage est une très belle découverte et une véritable réussite dans le genre histoire d’amour contrariée. Il est esthétiquement beau même si aujourd’hui de nombreuses personnes trouveront que la qualité de l’image n’est pas en haute définition. J’ai envie de dire « et alors ? » c’est justement tout ce qui fait le charme de cette œuvre décalée.

L’histoire est simple. Une femme blanche part en Inde et travaille sur ses tableaux. Là elle peint des gens tout en ayant la désagréable impression d’être espionnée en permanence et de ne pas jouir de toute la liberté auquel elle aurait droit dans son pays d’origine, les États-Unis. Il y a d’ailleurs un très beau dialogue où elle dit que c’est dur d’avoir un vagin en Inde et où son amie indienne, Avantika, rétorque que c’est dur d’avoir un vagin tout court.
On sent que Julia et Avantika sont proches. Quand Alex, un ou une amie, appelle pour prévenir la jeune femme qu’à son retour aux USA elle va exposer son travail et que Julia la remercie et lui dit qu’elle l’aime, elle jette un regard à Avantika qui montre toute sa gêne. Les actrices sont excellentes dans leurs rôles, les peintures très réussies et surtout il y a un véritable travail sur les jeux d’ombre et de lumière qui donnent tout son sens au titre.

Avantika fait une belle déclaration d’amour et s’interroge ensuite sur la portée de ses sentiments. Ce couple est beau et ce qui est encore trop rare dans les fictions, réunit une Indienne et une Américaine.

Une œuvre maîtrisée et belle avec, en prime, une scène d’amour de quelques secondes dans un court-métrage qui dure seulement 11 minutes. Parfois les courts-métrages c’est vraiment trop court.

The Light And Her Shadows : Extraits

AVANTIKA : Regarde, est-ce que c’est moi ? Je ne suis pas bleue.

AVANTIKA : Qu’est-ce qu’il y a ?
JULIA : Rien. C’est juste que j’ai l’impression, depuis que je suis arrivée ici, que je suis constamment harcelée. Même dans ma chambre j’ai l’impression que les gens veulent une partie de moi. Je ne me sens pas en sécurité.
AVANTIKA : Tu as juste à le bloquer.
JULIA : Je sais. Je sais. Je pense que c’est juste dur d’avoir un vagin en Inde.
AVANTIKA : C’est dur d’avoir un vagin.

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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