Tokyo Chaos : Quatrième de Couverture
Dans Tokyo Chaos de Anne Rambach, Junko Go est jeune, belle, brillante et flic. Elle vit aux Etats-Unis, mais ses parents sont japonais : un visage oriental, des réflexes américains. Et une passion pour les armes à feu.
Elle revient dans son pays d’origine pour une mission de coopération entre services de sécurité et retrouve son père, chef de la police de Tokyo. Le soir même de son arrivée, un terrible attentat a lieu dans le métro. Suivi de crimes atroces. Un par jour.
Tokyo Chaos : Avis Personnel
Tokyo Chaos est le premier volet de la trilogie écrite par Anne Rambach. Suivront Tokyo Atomic et Tokyo Mirage. Dans ce roman, le lecteur fait connaissance avec Junko Go, une américaine née de parents japonais obligée de regagner son pays d’origine à cause d’une coopération inter service. Là, elle retrouve son père qu’elle n’a jamais connu, devenu chef de la police. Obligée de travailler sous ses ordres, elle apprend à le découvrir et s’immerge dans une culture qu’elle ne connaît pas.
Rapidement l’horreur se met en place. Des morts journaliers mettent la police sur les dents d’autant plus qu’ils n’ont aucun indice. Plus Junko progresse dans son enquête, plus elle découvre que le tueur est bien renseigné sur elle. Trop bien renseigné.
Tokyo Chaos : Extraits
« Junko serra les mains sur la crosse et plaça son index sur la détente. L’arme était très légère, quoique volumineuse. Elle avança de quelques pas, puis s’immobilisa dès qu’elle fut au milieu du couloir. Elle attendit, aux aguets. Tout à coup, l’alien déboula du coin d’une coursive. Une gueule affreuse, un corps gluant et marron, des yeux jaunes et une vélocité impressionnante. La tireuse fit feu. L’alien prit le rayon laser en pleine poire et tomba sur le dos. Mais déjà un deuxième se précipitait. Elle tira encore, le monstre explosa. Un troisième et un quatrième déboulèrent du plafond. Bien campée sur ses jambes écartées, les bras tendus, elle prit son temps pour viser et les dégomma successivement. Une accalmie suivit. Elle en profita pour avancer. Elle s’approcha dangereusement de la coursive d’où avaient surgi les monstres. Elle se cala contre le mur opposé, progressa lentement en gardant le canon pointé sur le coin du mur. Finalement, elle se jeta dans le croisement. Ce n’était pas un alien mais dix, sans doute plus, des colonnes entières qui la guettaient en salivant d’un air pervers. Ils se jetèrent sur elle. Ce fut une véritable tuerie, et Junko se sentit revivre. Le sang extraterrestre éclaboussait les murs, les monstres explosaient ou tombaient dans le vide en poussant des hurlements. Elle ne faisait que presser la détente, sans fin. Les rayons laser fusaient par centaines sur l’écran. A force de ping, splash, bang, tong, des hordes de bêtes furent exterminées. L’humaine put même s’engager dans la coursive, frayant son chemin à coup de fusil comme d’autres à coup de machette. En bout de course, elle atteignit une porte qu’elle passa pour s’élever au niveau supérieur, celui du moteur central du vaisseau. Le compteur affichait déjà un million sept cent quarante mille points.
– Junko, ça va ?
– Je me défoulais. » (Pages 84-85)