L’Auberge Espagnole

La découverte de soi grâce aux différences des autres

Année de Production : 2001

Date de Sortie : 19 Juin 2002

Réalisation : Cédric Klapisch

Scénario : Cédric Klapisch

Avec : Romain Duris (Xavier), Cécile de France (Isabelle), Barnaby Metschurat (Helmut), Judith Godrèche (Anne-Sophie), Audrey Tautou (Martine), Kelly Reilly (Wendy), Kevin Bishop (William), Cristina Brondo (Soledad), Wladimir Yordanoff (Jean-Charles)

Nationalité : Française

Genre : Comédie

Durée : 2h 00min.

Titre Original : L'Auberge Espagnole

L’Auberge Espagnole : Résumé

Dans L’Auberge Espagnole, Xavier a vingt-cinq ans et il va bientôt terminer ses études. Un ami de son père lui propose un poste à pourvoir au ministère des finances. Seulement pour l’obtenir, Xavier doit posséder un diplôme d’économie européenne. Le jeune homme décide donc de quitter Paris et sa petite amie, Martine, pour suivre des études en Espagne.

Il arrive à Barcelone grâce au programme d’études Erasmus. Là, Xavier doit trouver un logement. Il répond à une petite annonce et emménage avec un groupe de jeunes étudiants, comme lui issus de toutes les nationalités.

Dans cette auberge espagnole, au milieu de ces individus si différents et pourtant si semblables, Xavier va découvrir qui il est réellement.

Dans L'Auberge Espagnole, Xavier a vingt-cinq ans et il va bientôt terminer ses études. Un ami de son père lui propose un poste à pourvoir au ministère des finances. Seulement pour l'obtenir, Xavier doit posséder un diplôme d'économie européenne. Le jeune homme décide donc de quitter Paris et sa petite amie, Martine, pour suivre des études en Espagne. Il arrive à Barcelone grâce au programme d'études Erasmus. Là, Xavier doit trouver un logement. Il répond à une petite annonce et emménage avec un groupe de jeunes étudiants, comme lui issus de toutes les nationalités. Dans cette auberge espagnole, au milieu…

L'avis d'Univers-L

Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité

Résumé : La meilleure amie est lesbienne.

Note des lectrices : 4.1 ( 1 votes)
76

Un film que l’on peut voir et revoir sans pour autant se lasser. Après Le Péril Jeune et Chacun cherche son chat, Cédric Klapisch nous offre un long-métrage fort et communautaire. Le scénario et la réalisation sont à la hauteur de ses précédentes œuvres.

Xavier, le personnage principal, prend conscience de sa valeur, de sa force et de son originalité grâce à sa rencontre avec d’autres étudiants comme lui, ses colocataires qui deviennent rapidement des amis. Grâce à leurs cultures différentes, leurs personnalités hors du commun et leurs origines multiples, chacun apporte une part de lui à cette cohabitation qui devient un partage de tous les jours, une leçon de vie et de tolérance exceptionnelle.

Les acteurs et actrices sont parfaits. Débordants de vitalité, insouciants, amusants et réalistes. Seules Judith Godrèche, moins à l’aise que d’habitude dans un rôle de sainte nitouche très prude et Audrey Tautou en petite amie possessive et distante ne possèdent pas cette force et cette fougue. Dommage.

Cécile de France est quant à elle exceptionnelle en lesbienne libérée et fière. Elle est pétillante, séduisante et hilarante lorsqu’elle enseigne à Xavier comment satisfaire les femmes. Même si elle ne possède qu’un rôle secondaire, elle illumine le film de sa présence tout comme les autres acteurs, inconnus pour la plupart et qui semblent vraiment s’être amusés sur le tournage.

À voir sans modération.

L’Auberge Espagnole : Critiques Presse et Récompenses

« Avec L’Auberge Espagnole, Cédric Klapisch retrouve toutes les qualités qui faisaient le prix du Péril jeune et de Chacun cherche son chat : mélancolie dopée à l’humour ravageur, capacité à en dire long sur le déterminisme social sans jamais s’appesantir dans le discours édifiant, talent pour dépeindre les groupes aux prises avec les contradictions communautaires. » Olivier De Bruyn (Le Point)

« Vive, réjouissante, naturelle, légère, bien vue, jamais caricaturale, cette Auberge Espagnole se nourrit au passage du dynamisme et de la beauté de Barcelone. » Pierre Vavasseur (Le Parisien)

«  L’Auberge Espagnole est le film le plus abouti de son réalisateur. A voir et à revoir sans modération. » Thierry Chèze (Studio Magazine)

« Malgré parfois des petits signes d’essoufflement et quelques facilités naïves dues notamment à la fragilité de l’idée de départ, il souffle sur cette Auberge Espagnole un esprit boy-scout et une bonne humeur contagieuse qu’il serait dommage de bouder. » Sylvie Jacquy (Cinopsis.com)

« (…) Cédric Klapisch revient à un cinéma plus intimiste et signe une euro-Comédie joyeusement colorée, sensible et touchante. » Olivier Bonnard (TéléCinéObs)

« Romain Duris, qui a enfin abandonné son look de branché parisien, est parfait en jeune garçon prêt à découvrir la vie et Judith Godrèche joue à merveille son rôle de bourgeoise coincée dont l’hystérie contenue ne demande qu’à faire des étincelles. » Claire Vassé (Zurban)

« Pour une fois, tout y est. Il suffit de se laisser aller et de prendre. Sans chercher très loin, on peut y trouver de la tolérance, de la générosité et de la fantaisie. » Dominique Borde (Le Figaro)

« A travers ce film joyeux et tendre, rempli d’acteurs sympathiques et au diapason, Cédric Klapisch, europtimiste, nous montre que l’Europe, oui, c’est possible. La preuve par sept. » Emmanuèle Frois (Le Figaroscope)

« Conséquence : plus on se laisse porter par la légèreté de cette Comédie tonique, plus fort apparaît son thème. » Philippe Piazzo (Aden)

« Alors bien sûr, on pourra chipoter, regretter des passages surréalistes vains, et une conclusion un brin naïve. Mais ne gâchons pas notre plaisir : L’Auberge Espagnole est une excellente Comédie de jeunes qui ne les prend ni pour des idiots ni pour des obsédés sexuels. C’est pas si souvent ! » Marc Kressman (MCinéma.com)

«  L’Auberge Espagnole est une réussite improbable, qui tout en faisant étal de ses trouvailles, tient secret son fonctionnement. » Grégoire Bénabent (Chronic’art.com)

« Voilà peut-être ce qui rend ce film si sympathique : l’horreur de ce goût pour l’ordre et le rangement sur lequel reposait tout le film de Jeunet. On filme ici à l’identique une scène de cuite collective comme plus loin une séquence d’amour ou un départ chargé d’émotion. » Vincent Malausa (Cahiers du Cinéma)

« Cédric Klapisch renouvelle la magie de ses films précédents, où l’ordinaire rejoint l’extraordinaire dans ce moment idéal de la jeunesse qui n’a pas encore foutu le camp. Au fond, on aurait tous rêvé de fréquenter un jour cette Auberge Espagnole ! » Emmanuel Cirodde (Ciné Live)

« (…) le petit film sympa d’un cinéaste doué pour capter les ambiances d’un lieu et pour saisir tous ces petits riens qui font le grand tout. » Nicolas Schaller (Première)

« Avec sa mise en scène très classique contrebalancée par les expériences d’écrans divisés en plusieurs images et l’utilisation d’une voix off à la première personne, L’Auberge Espagnole constitue un objet hybride. » M. D. (Positif)

« Seule ombre au tableau: rien ne justifie que cette histoire, somme toute assez anecdotique, dure deux heures. Le plaisir est donc un peu gâché. » Eric Libiot (L’Express)

« L’identité européenne vue avec une décontraction réjouissante par Cédric Klapisch. » Jean-Claude Loiseau (Télérama)

« En découle un ton sentimentalo-comique gentillet et convenu, une sorte de Friends version européenne, qui donne à L’Auberge Espagnole tous les attributs de la carte postale : l’expression d’une attention sympathique sous une forme expéditive et plate. » Amélie Dubois (Les Inrockuptibles)

« Certes, tout cela ne va pas bien loin. Certes, il y a, dans l’aimable succession de saynètes gentiment burlesques, des temps morts. Mais aussi beaucoup de gags, de rires, de tendresse et d’humour. » Annie Coppermann (Les Echos)

« Devant tant de correction et de bienseillance, on se prend à regretter, mauvais Européens que nous sommes, la pure et sotte vulgarité des lycéens d’ American Pie. » Fabrice Pliskin (Le Nouvel Observateur)

« Cet esprit boy-scout et cette morale naïve sont d’autant moins enthousiasmants que viennent s’y accoler des personnages réduits à des poncifs (l’Allemand ordonné, l’Anglaise espiègle, le Français fantasque et l’Espagnol fêtard) et des afféteries stylistiques, où l’usage abusif du split-screen (écran divisé en deux) et des incrustations numériques tente d’injecter du cinéma dans un film qui a la télévision pour seul horizon. » Samuel Blumenfield (Le Monde)

« Ici toutes les digressions sont permises mais le cours du récit n’en est jamais pour autant affaiblit… Dommage alors que Klapisch ne parvienne ni à ouvrir son film ni à le terminer. Les passages dans la bureaucratie parisienne ou dans le monde de l’entreprise se fourvoient dans la pire des caricatures (…). A l’image de son personnage le cinéaste semble plus à l’aise dans la jeunesse que chez les adultes et plus épanouit à l’étranger que dans son propre pays. » David Perrault (Cinélibre)

L’Auberge Espagnole : Extraits

XAVIER  : J’ai tout de suite adoré cet endroit. J’aurais donné n’importe quoi pour qu’ils m’acceptent ici. Le bordel qui habitait là ressemblait totalement à celui qui m’habitait depuis toujours. C’est comme si leurs engueulades c’était celles qui avaient lieu dans ma tête en permanence depuis que je suis tout petit.

XAVIER  : Et vous avez dormi dans le même lit toutes les deux ?
ISABELLE  : Ben ouais.
XAVIER  : Dans celui-là ?
ISABELLE  : Ouais.
XAVIER  : Hé hé hé hé.
ISABELLE  : Quoi hé hé hé hé ? C’est ma copine.
XAVIER  : Vous avez fait des trucs ?
ISABELLE  : Xavier. Oui on a fait des trucs. C’est ma copine je te dis. Ma femme quoi. Je suis lesbienne.
XAVIER  : Ah oui.
ISABELLE  : Et toi, elle vient quand la tienne ?
XAVIER  : La mienne heu… elle vient heu… bientôt… Elle a des trucs à finir là. Elle a plein de galères dans tous les sens.
ISABELLE  : Ben bon courage ! Elles sont tarées les meufs, j’te jure !

A propos de Isabelle B. Price

Créatrice du site et Rédactrice en Chef. Née en Auvergne, elle s’est rapidement passionnée pour les séries télévisées. Dès l’enfance elle considérait déjà Bioman comme une série culte. Elle a ensuite regardé avec assiduité Alerte à Malibu et Les Dessous de Palm Beach avant l’arrivée de séries inoubliables telles X-Files, Urgences et Buffy contre les Vampires.

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