Les Liens de L’Honneur de Radclyffe

Les Liens de l’Honneur : Quatrième de Couverture

Blair Powell, fille du président des Etats-Unis, et Cameron Roberts agent du Secret Service alors responsable de sa protection, sont tombées amoureuses.
Cependant, lorsque Cameron est grièvement blessée par la balle d’un psychopathe en protégeant Blair, celle-ci refuse qu’elle reste à la tête de l’équipe chargée de sa sécurité.
Mais le président des Etats-Unis en décide autrement et rappelle Cameron à son poste quand la menace qui pèse sur sa fille se fait plus pressante. L’affrontement entre elles est inévitable et leur relation n’y survivra peut-être pas.

Deuxième tome de la série des Honneur, Les Liens de l’Honneur est un thriller haletant et un roman d’amour comme Radclyffe sait si bien les écrire. Elle reste la reine incontestée du genre avec une trentaine de romans publiés à ce jour.

Les Liens de l’Honneur : Avis Personnel

L’agent Cameron Roberts est de retour auprès de Blair Powell. Malheureusement, elle n’est pas de retour en tant qu’amante mais en tant que garde du corps. Et cette réalité doit amener les deux jeunes femmes à se séparer. Dès leur première rencontre, Blair ne comprend pas pourquoi Cameron a accepté de retrouver son poste et de mettre ainsi un terme à leur histoire. La raison est pourtant simple, la vie de la fille du président des Etats-Unis est menacée par un psychopathe harceleur entrain de décompenser. Il n’en faut pas plus à Cameron pour tout risquer afin de garder Blair en sécurité.

J’avais déjà adoré le premier volume, L’Honneur avant Tout, que j’avais lu en quelques heures. Alors, lorsque j’ai eu la suite entre les mains, je n’ai pas pu résister avant de me jeter dessus. Il fallait que je retrouve ces deux personnages, il fallait que je sache ce qu’ils allaient devenir. Il fallait que j’ai des réponses. Et j’ai eu plus que je ne l’espérais. Une suite à la hauteur, un roman mêlant habillement suspense et romance.

Je regrette juste une petite chose. Alors que les deux héroïnes, Blair et Cameron se révèlent et n’ont plus de secret pour le lecteur, l’attention grandit également sur les personnages secondaires. L’agent Paula Stark prend de l’ampleur et Renée Savard s’avère une recrue de premier choix. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me dire que comparé à ces quatre femmes, Mac Philipps est complètement insignifiant et peu présent. Dommage. Avec le président des Etats-Unis et l’agent du FBI, il tient une place primordiale dans l’histoire.

Au final, Les Liens de l’Honneur est un excellent roman qui se dévore du début à la fin. Ce livre est le genre de livre que j’aurai dû lire sur la plage, en maillot de bain, les orteils dans le sable fin, mes lunettes de soleil sur le nez si l’été s’y était prêtait. Ca n’a pas été le cas mais le plaisir était vraiment là.

Alors, comme de nombreuses autres lectrices, je n’attends qu’une chose, la suite !

Les Liens de l’Honneur : Extraits

« A six heures vingt-cinq précisément, la porte s’ouvrit et Mac Philipps leva machinalement les yeux vers les moniteurs qui surveillaient l’entrée du poste de commande. Il réprima un sourire en voyant une grande femme brune avancer vers lui d’un pas assuré. Il se leva et tendit la main avec un sourire.
– Bienvenue, Commandant.
L’agent Cameron Roberts du Secret Service lui rendit son sourire chaleureux tout en serrant la main tendue.
– C’est bon d’être de retour, Mac.
Et en dépit de ses problèmes personnels, c’était tout à fait vrai.
Elle regarda autour d’elle la vaste pièce du huitième étage de l’immeuble de brique qui faisait face au Gramercy Park de Manhattan. Cela faisait près de six mois qu’elle n’était plus en charge de la sécurité de cet endroit et elle ne pensait pas y revenir, du moins pas officiellement.
Commander cette unité n’était pas le poste qu’elle briguait. Elle avait passé la plus grande partie de sa carrière en tant qu’enquêtrice à la division du Secret Service chargée de traquer les faux-monnayeurs parmi les trafiquants de drogue. Elle travaillait alors en étroite collaboration avec l’ATF, la DEA et le département du Trésor et elle considérait que la protection des personnalités, l’autre mission du Secret Service, n’était bonne que pour les bleus et les bureaucrates. Veiller sur les diplomates, les visiteurs étrangers et les membres des familles de politiciens ne l’intéressait absolument pas.
Jusqu’à maintenant. Car désormais, c’était de première importance. » (Pages 9-10)

En jean et tee-shirt tachés de peinture, Blair se tenait devant une immense toile, totalement concentrée, elle avait à peine conscience de tenir un pinceau. Elle s’écartait lentement puis s’avançait vers la toile inachevée, l’esprit aussi vide que possible. Elle laissait la couleur, le mouvement et les profondeurs de l’image prendre forme sans les contrôler. Elle s’apprêtait à ajouter une touche de rouge quand la sonnette se fit entendre.
– Merde, grogna-t-elle en jetant un oeil à l’horloge.
Il était à peine plus de huit heures, un peu tôt pour Mac, mais ça ne pouvait être personne d’autre.
Elle posa son pinceau, s’essuya les mains sur une serviette et repoussa une mèche blonde de son front. Contrairement à son habitude, elle regarda à travers l’oeilleton. Son coeur fit un bond dans sa poitrine et elle ouvrit grand la porte.
– Cameron ! » (Page 18)