Anni & Jasmin : Fin de contrat (Épisodes 5595, 5596, 5598)

Article lié à la série Gute Zeiten Schlechte Zeiten

Épisode 5596 – 08 octobre 2014 : La révélation.

Après son coming-out, Jasmin ne peut éviter les questions des journalistes.

UNE JOURNALISTE : Donc, votre mariage à Kurt LeRoy était pour de faux ?
JASMIN : Je pense qu’il n’y a rien à dire.
UN JOURNALISTE : Est-ce que votre mari sait que vous aimez les femmes ? Êtes-vous bisexuelle ?
KATRIN : Mesdames et Messieurs, euh, je suis sûre que tout cela est très intéressant, mais nous ne sommes pas ici aujourd’hui pour discuter de la vie personnelle de Jasmin Flemming.
UN JOURNALISTE : Est-ce que la femme que vous avez embrassée à la boite de nuit était votre compagne ?

Soudain un des journalistes présents, remarque la présence d’Anni. Il prévient immédiatement ses collègues.

AUTRE JOURNALISTE : C’est elle !
JASMIN : Tout a été dit. Merci. Au revoir.
KATRIN : Tu ne peux pas partir maintenant.
JASMIN : Je suis désolée.
KATRIN : Jasmin ! Tu n’iras nulle part !
SOPHIE : Ça ne sert plus à rien maintenant.

Anni et Jasmin rentrent avec précipitation au WG.

JASMIN : Eh attends !
ANNI : Vite, vite, vite, monte. C’était quoi ça ?
JASMIN : Je ne pouvais tout simplement pas le supporter plus longtemps. Toutes ces questions stupides. Ils ne sont pas bien !!!
ANNI : As-tu vu le regard sur le visage de ta mère ? Elle va te tuer.
JASMIN : Et alors ?
ANNI : Maintenant le battage médiatique de la presse sera encore pire.
JASMIN : Oui, mais au moins maintenant c’est quelque chose que j’assume.
ANNI : Donc, tu préfères les femmes ?
JASMIN : Non juste une femme. Toi en l’occurrence ! Et le monde entier doit le savoir ! Quel qu’en soit le coût.
ANNI : Tu es folle !!!
JASMIN : Viens ici !

Jasmin commence à embrasser fougueusement Anni. Elles se retrouvent sur le canapé, Jasmin sur Anni. Elles continuent de s’embrasser quand elles sont interrompues par la sonnette de la porte.
ANNI : Ces idiots de la presse ?
JASMIN : Ou ma mère ?

Jasmin et Anni continuent de s’embrasser, mais soudain Jasmin entend la voix de sa mère.

KATRIN : Jasmin, veux-tu ouvrir la porte, s’il te plaît ?
Jasmin se lève et va lui ouvrir. Anni se rhabille un peu et range une chaussette sale sous un coussin.

JASMIN : Eh !
KATRIN : Qu’est-ce que ça veut dire ? Le chef de l’agence pète les plombs !
JASMIN : Katrin, je ne pouvais plus le faire.
KATRIN : Tu ne pouvais plus le faire ? Jasmin, grandis enfin ! Tu as signé un contrat. Tu connaissais les conditions.
JASMIN : Oui, je sais.
KATRIN : Tu vas maintenant appeler Varese et t’excuser. Et puis nous allons nous asseoir ensemble et réfléchir à la façon d’arranger les choses. Et tu ne vas pas tout saboter cette fois.
JASMIN : Non, je ne me laisserai pas vendre par lui à la presse ! Et je ne laisserai personne me dire qui j’aime ! C’est terminé pour moi.
KATRIN : Tu ne peux pas faire ça !
JASMIN : Tu sais quoi ? Je vais payer cette pénalité.
KATRIN : Avec quoi, si je peux demander ? C’est au moins 10 000 euros.
En outre, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre Varese. Il est notre annonceur le plus important, et Metropolitan Trend s’est déjà trop investi.
JASMIN : Je suis vraiment désolée si je t’ai causé des problèmes. Mais je ne vais plus le faire.
KATRIN : C’est la dernière fois que je te soutiens. Je suis curieuse de savoir comment tu vas réussir à obtenir cet argent. Ne crois pas que je vais t’aider.

Jasmin et Anni rendent visite à Turner pour lui annoncer qu’il n’aura pas l’argent escompté.

TUNER : Quel est le problème ?
JASMIN : Tuner… Je suis désolée, mais j’ai… besoin de cet argent. Je veux dire, les 10 000 euros que je t’ai prêtés pour le Vereinsheim.
TUNER : C’est une blague, non ?
JASMIN : Je n’ai pas honoré mon contrat. Je sais que je dois rembourser l’avance versée, supporter les coûts de production et payer une pénalité.
ANNI : Elle avait des problèmes avec la presse. Elle devait prétendre qu’elle était hétéro.
JASMIN : Je voulais tellement y arriver, mais la presse… elle était tout aussi mauvaise qu’elle l’était à l’époque avec Kurt, et… Eh peut-être nous pourrions obtenir un prêt pour le Vereinsheim ou je vends un peu plus de mes vêtements.
TUNER : Parlez-en à Dominik, le Vereinsheim va aller plus dans le rouge alors.
JASMIN : Tuner, je suis désolée. Je tenais tant à t’aider.
TUNER : Ne t’inquiète pas, il y a des choses plus importantes que l’argent. Ce qui importe, c’est que vous soyez toutes les deux heureuses, les filles.

Jasmin touchée par ce que vient de dire Turner, essuie une larme.

Au Mauerwerk, Léon offre le champagne à ses employés pour la réouverture. Anni est là aussi, mais elle aide le contrôleur du son. Jasmin demande à Léon si elle peut travailler plus. Celui-ci est d’accord. Jasmin ramène une coupe de champagne à Anni.

ANNI : Nous allons trouver un moyen d’obtenir cet argent.
JASMIN : Maintenant, je suis autorisée à pouvoir te toucher à nouveau.
ANNI : Oui tout ce que tu veux.
JASMIN : C’est vrai.

Elles s’embrassent et trinquent ensemble.

ANNI : À nous !
JASMIN : Ça en valait la peine.
De retour au WG Jasmin consulte ce qui est dit sur elle sur Internet.

ANNI : Alors, qu’est-ce qu’ils écrivent sur toi ?
JASMIN : Je ne veux même pas savoir ce que ces idiots ont écrit.
ANNI : Ne va pas lire alors.
JASMIN : Ces connards. Je suis sûr que je n’aurais rien… seulement de nouveaux amis de merde. Hein ?
ANNI : Quoi ?
JASMIN : Ils trouvent ça bien.
ANNI : Tu vois la communauté est à fond derrière toi !
JASMIN : Attends, c’est quoi ça ? Non, je ne le crois pas !
ANNI : Crowdfunding? Eh, ils font une collecte pour toi. Clique sur ce lien. On verra ce qu’on a déjà.

Anni découvre la somme.

ANNI : Je ne sais pas pourquoi tu t’inquiétais autant.
JASMIN : 600 Euros !
ANNI : Incroyable !

 

Épisode 5598 – 10 octobre 2014 : Persistance

Jonas le fils de Maren s’essaye avec succès à faire le DJ au Verensheim. Le public est conquis, mais Anni est obligée de lui dire de baisser le son.

ANNI : On va avoir des problèmes avec les voisins.
JONAS : Juste encore un morceau.
ANNI : Arrête ça gentiment OK.

Déçu Jonas est obligé de dire que le spectacle est terminé. Anni, comme convenu avec Dominik, le paye 100 euros. Anni invite Jonas et Lily à boire un verre.
Jonas est heureux, mais Lily sa sœur lui rappelle qu’il doit prendre un bus pour repartir à Munich.
Jonas aimerait rester à Berlin, plus intéressant au niveau musical selon lui.
Plus tard au Mauerwerk, Anni remarque que Léon est perturbé et se doute que c’est à cause d’une femme.

ANNI : Tu sais que les vitamines partent au bout de trente secondes, c’est pourquoi nos clients préfèrent le jus d’orange fraîchement pressé. Je la connais ?
LEON : Non.
ANNI : Donc, il s’agit d’une femme ?
LEON : Non.
ANNI : Depuis combien de temps ça dure ?
LEON : Rien ne se passe.
ANNI : Ouais, bien sûr !!!
LEON : Quoi ?
ANNI : As-tu eu des petits déjeuners au lit, et elle t’a fait un câlin ?
LEON : Anni, tu n’as rien d’autre à faire ?
ANNI : Non.
LEON : D’accord. Nous nous sommes embrassés. Sans conteste, elle a le béguin pour moi, mais elle est avec un autre, voilà !
ANNI : Ooh .. « embrassé »
LEON : Trois fois.
ANNI : Oh.
LEON : Oui.
ANNI : Et maintenant ?
LEON : Je ne veux pas me ridiculiser encore plus.
ANNI : Mais parfois, ça aide. Je dis juste : « Persistence beats resistance, my friend ».
LEON : Pourrais-tu me donner la version allemande ? J’ai grandi sur le carnaval.
ANNI : Eh tu sais combien de temps je me suis cassé les dents sur Jasmin ? J’ai pensé que j’allais devenir cinglée. Tout le monde me disait « Eh elle est hétéro, tu ne peux rien faire, elle tient à Kurt ». Et maintenant voilà ce qu’il en est !!! (elle lui fait un clin d’œil)
LEON : Yeah !!!

Anni part et Léon cogite de nouveau.

LEON : Pourtant…

Anni Leon

Retour à la fiche de présentation Gute Zeiten Schlechte Zeiten

A propos de Nathalie Danel

Chroniqueuse et Traductrice Allemand

Répondre