Attention : série d'exception.
Orange is the new black est le dernier né de Jenji Kohan à qui l'on doit la série Weeds. Ceux qui connaissent déjà Weeds ne seront donc pas surpris par la formule d'Orange is the new black, qui se définit plutôt comme une dramédie (mélange de drame et de comédie). La série a été diffusée, en intégralité, sur Netflix (service de vidéos à la demande sur internet qui fonctionne par abonnement mensuel). En effet, la particularité de Netflix est de rendre disponible l'intégralité d'une saison en une seule fois, et non de diffuser les épisodes d'une saison semaine après semaine.
Orange is the new black est inspiré de l'histoire vraie de Piper Kerman, auteure du livre du même nom Orange is the new black : my year in a women's prison. La série suit l'histoire de Piper Chapman (Taylor Schilling), qui voit sa vie et celle de son petit ami Larry Bloom (Jason Biggs) chamboulée par une terrible nouvelle : elle va devoir passer 15 mois dans une prison pour femmes, pour avoir trempé dans une affaire de drogue et d'argent sale dix années plus tôt.
Car son passé de criminelle, c'est à Alex Vause (Laura Prepon) que Piper le doit. Alex, contrebandière et trafiquante de stupéfiants à l'international de son état, est également la petite amie de Piper au moment des faits. Piper est donc envoyée dans la prison de Litchfield (Connecticut), où se trouve d'ailleurs Alex. Bien entendu, vous supposez déjà que l'histoire est bien plus complexe et nuancée qu'elle n'en a l'air, mais je ne vous gâcherai pas la surprise.
J'aime :
Les personnages : extrêmement nuancés, contrairement à ce que l'on pourrait croire en début de saison. Vous verrez, à la fin de votre visionnage, que vous aurez bien du mal à définir des coupables en fonction des situations dont vous serez témoin. Ici, pas de héros ni d'ultra-méchants : juste des êtres humains.
La narration : sacrément maîtrisée. L'histoire des personnages est dévoilée, au fur et à mesure, par le biais de flashbacks qui opèrent comme de véritables respirations car il faut bien l'avouer, malgré l'humour omniprésent, l'univers carcéral peut s'avérer assez oppressant sur la durée. Jenji Kohan alterne également entre les moments de détente, et les aspects plus violents de la série (qu'il s'agisse de violence visuelle ou psychologique d'ailleurs). On passe aisément d'une situation loufoque à un instant de stress intense, et inversement.
L'humour : s'il y a bien un point fort dans cette série, c'est bien son humour. Les situations sont absurdes, cocasses, parfois totalement surréalistes (à l'image d'un certain poulet par exemple). Cet humour décomplexe énormément la lourdeur de certains sujets évoqués au sein de la prison (vous vous doutez bien que certaines détenues ne sont pas incarcérées pour des délits mineurs).
Je n'aime pas :
L'attente : devoir attendre le printemps 2014 pour retrouver tout ce joyeux petit casting est, pour reprendre les mots de Pennsatucky, une abomination en soi.
Avis global
Orange is the new black est un phénomène. Les épisodes, 13 au total, s'enchaînent comme des petites sucreries les uns après les autres, tant la série est addictive. Si vous êtes comme moi, addict de séries TV, vous apprécierez le nouveau format de Netflix qui vous permet d'opérer de véritables marathons télévisés. La saison 2 quant à elle, a déjà été commandée et ce, avant même la diffusion de la première saison.
Il faut également rajouter au casting Natasha Lyonne, Kate Mulgrew ou encore Laverne Cox. Certain(e)s auront déjà reconnu en Jason Biggs le fameux Jim Levenstein de la saga American Pie. Le générique de la série quant à lui est signé Regina Spektor. Enfin, sachez que si vous vous essayez à Orange is the new black, vous ne verrez plus les sèche-linges de la même façon. Vous êtes prévenues.
Saison 1
Saison 2
L'avis d'Univers-L
Scénario/Réalisation
Casting
Lez/Bi Quantité
Lez/Bi Qualité
Résumé : De nombreux personnages lesbiens, bisexuels et transexuels.
C’est LA série qu’il faut regarder!! 😉 Le casting est exceptionnels, au début on s’attachent aux personnages principaux, puis chacune des personnalités vous touches (même l’allumée de Pennsatucky 😉 ) Perso j’adore Laura Prepon qui est incroyablement charismatique.
Une série dont j’ai eu plaisir de regarder la première saison, bientôt la suite 🙂 !!!
J’ai remarqué que Pipper ne se défini jamais comme bisexuelle(ni les autres ne la définisse ainsi), et j’avoue que cela m’a un peu “saoulé” comme si ça ne fessait qu’accroitre l’invisibilité des bis. Peut être que je suis à coté de la plaque mais c’est l’impression que j’ai eu.